+brauer, un designer Awakener

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+Brauer
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CONNAISSEZ-VOUS LES AWAKENERS ?

Une poubelle, prénommée Richard du Déchet, un seau appelé Léo le Maniaque de l’eau, et trois sacs répondant au nom de Charles le Joufflu, Rodolphe le Routinier et Linda l’Impulsive, forment l’équipe des Awakeners. Ils sont tous rassemblés autour d’un même but, celui de stopper le gaspillage des déchets.

Parce que vu le peu de recyclage et la quantité de déchets qui finissent à la décharge, il est plus que temps de comprendre que les déchets sont une ressource vraiment précieuse et c’est le message que souhaitent faire passer les Awakeners.

En effet, afin d’assurer notre bien-être et notre prospérité, les ressources naturelles comme l’eau, la nourriture, les forêts, les métaux, l’air, les terres et les minéraux, nous sont nécessaires, or nous les utilisons bien plus vite qu’elles ne sont renouvelées. Et nous ne faisons qu’additionner les problèmes pour le futur quand nous détruisons des plantes et des animaux qui contribuent à préserver l’équilibre de notre écosystème.

Car si dans le futur nous souhaitons jouir d’une économie dynamique, d’un environnement sain et d’une bonne qualité de vie et en faire profiter notre descendance, nous devons changer la manière dont nous utilisons nos ressources, collectivement et individuellement, en en faisant plus avec moins et en minimisant nos impacts sur l’environnement.

Dans le cadre de sa campagne, Génération Awakela Commission Européenne présente : +Brauer, un designer parisien qui place le recyclage au centre de ses créations.

Viva la roboluciòn!

Graphiste, +Brauer vit et travaille à Paris. Il réalise depuis plus de 20 ans de nombreuses pochettes de disques pour des artistes français et internationaux et s’exprime parallèlement comme plasticien à travers la peinture, la photo et la sculpture. Il expose régulièrement à Paris et dans différentes villes européennes et présente ici quelques pièces de sa série « Viva la roboluciòn ! » +Brauer sélectionne avec attention des pièces vintage au passé industriel, marquées par le temps et le travail des hommes qui lui ont forgé une patine.

Admiratif de la beauté, parfois cachée, de ces pièces abandonnées, il modifie leur apparence, les sculpte, en y associant la lumière avant de les assembler pour créer une œuvre unique et poétique. Ce n’est pas l’aspect technologique, mais la forme originelle, brute, quasi primitive du robot qu’il recherche.

: « Il est indispensable de passer par cette étape, d’avoir effectué ce travail en amont de la création, pour pouvoir créer en toute liberté. J’ai la chance d’avoir pu récupérer le stock d’un garage automobile familial et je récupère également des pièces abandonnées dans la rue. On m’en apporte aussi beaucoup ! Cependant, certains robots peuvent rester inachevés pendant plusieurs mois jusqu’à ce que je trouve l’élément manquant ! »

La beauté des matériaux et les vénérables patines se révèlent au jour, tandis que, la nuit venue, d’étranges lumières nous accompagnent. Dès le début de la conception, la mise en lumière fait partie intégrante de l’œuvre et chaque robot est conçu de façon à exister différemment, selon qu’il soit allumé ou éteint.

Issus des fonds d’ateliers et des garages, ils renaissent en des œuvres uniques posant sur nous leur présence bienveillante, leur personnalité imposante, leur étonnante humanité. Comme une résistance poétique à la surconsommation.

+Brauer expose et vend son travail dans des galeries et expositions. Certaines de ses œuvres sont également exposées dans son showroom rue de Montmorency à Paris, dans le quartier du Marais. Il vient de terminer une exposition à Amsterdam (GO Gallery), dans le cadre du Amsterdam Light Festival. Ses clients sont à la fois français et étrangers et il a la chance d’avoir actuellement plusieurs de ses robots installés dans des foyers en Australie, au Japon, Etats-Unis, Brésil, Canada, Pays-Bas…

« Dans ce monde où les objets ne servent qu’une fois, où ils n’ont qu’une seule fonction, sont jetables, ma démarche va en sens inverse : les récupérer, les détourner, leur donner une nouvelle vie. Issues des fonds d’ateliers et des garages, les pièces abandonnées renaissent en des œuvres uniques posant sur nous leur présence bienveillante, leur personnalité imposante, leur étonnante humanité. Comme une résistance poétique à la surconsommation. En tant qu’artiste recycleur, sensible à la sauvegarde de notre environnement, il me paraît important de soutenir toute initiative qui va dans ce sens, surtout lorsqu’elle y associe une démarche artistique et pédagogique. »

ET SURTOUT N’OUBLIEZ PAS QUE…….

Environ un tiers de la nourriture produite dans le monde est perdu ou gaspillé. Lorsque plus d’un milliard personnes dans le monde vont se coucher avec la sensation de faim, il est impossible de ne pas s’interroger sur ce qui peut être fait. C’est pourquoi la Commission Européenne rappelle dans le cadre de sa campagne Génération Awake, les effets négatifs de ce gaspillage qui représentent également une perte importante des ressources que sont la terre, l’eau, l’énergie – mais aussi une perte économique.

A propos de Génération Awake

La campagne de la Commission européenne intitulée «Generation awake» est axée, sur les incidences environnementales, économiques, sociales et personnelles de l’utilisation non durable des ressources.