Don Mullan en photos rend à Paris hommage à Nelson Mandela

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    Don Mullan
    Don Mullan, premier à gauche – Hélène Conway-Mouret, deuxième à gauche – Hélène Pichon à droite.

    La Place du Palais Royal s’affiche aux couleurs de l’Afrique du Sud à travers les photos de l’artiste Don Mullan : visibles du 17 au 29 Décembre 2013, ces grands formats pris avec un Nokia Lumia 1020 proposent un regard tendre sur le quotidien des sud-africains à travers un photo-reportage de qualité !

    Don Mullan, journaliste d’investigation et militant anti-apartheid, nous dévoile son regard sur l’Afrique du Sud  vingt  ans après la fin de l’apartheid ;  Don Mullan est un activiste des droits de l’homme et un travailleur humanitaire originaire de Derry, qui, à l’âge de 15 ans, a été témoin des événements du Dimanche sanglant “Bloody Sunday”

    Ami de l’archevêque Desmond TUTU, le photographe a suivi avec passion la carrière de Nelson – de la cérémonie de son investiture à ses funérailles d’Etat, et a pu retourner cet été en Afrique du Sud, invité par la famille TUTU.Dans le cadre de cette mission MULLAN donne la réplique au Petit Prince d’Antoine de SAINT- EXUPERY. « Je voulais conduire le Petit Prince dans  la cellule de la prison de Nelson MANDELA sur Robben Island. Pourquoi ? Parce que, pour moi, ce qui s’est passé dans cette petite cellule incarne le principe central de la philosophie de SAINT- EXUPÉRY : On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.  C’est là dans ce cœur que la nouvelle Afrique du Sud a été forgée. Alors que la vision oculaire de MADIBA a été limitée par ses 27 années d’incarcération, dans son cœur, il vit clairement le chemin de la liberté – un chemin qui exigeait une grande humilité, de la compassion, le pardon, la vérité et la réconciliation. Un chemin que l’archevêque Desmond TUTU sera invité à parcourir avec lui pour les dernières étapes de sa longue marche vers la liberté. »

    Lors de ce séjour de dix-huit jours, Don Mullan a immortalisé le quotidien des habitants, et la joie d’une société en reconstruction après des décennies d’exclusions de toutes formes : dans le cadre de la Saison Sud Africaine en France, le photo-reporter est parti armé d’un simple Nokia Lumia 1020, qu’il jugea optimal pour capturer des instants de joie dans la plus grande discrétion. Grâce aux 41millions de pixel de l’appareil, ses clichés peuvent être montrés à tous, et ce dans le cadre exceptionnel de la Place du Palais Royal : Ce partenariat illustre en beauté la vocation de Nokia : connecter les êtres humains les uns aux autres technologiquement et humainement. –   cette exposition clôture la saison culturelle sud-africaine à Paris, et en profite aussi pour rendre hommage aux combats de Nelson Mandela, sans qui l’Afrique du Sud n’aurait pas ce paysage ni ce visage en 2013!!

    En 2014, la relativement jeune démocratie sud-africaine connaîtra ce qui pour certains est un ” coming of age “, elle atteindra sa majorité.   La nation fêtera ses 20 ans, depuis l’investiture de Nelson MANDELA son premier président noir post Apartheid et devra assumer le décès de MADIBA. Deux décennies qui ont vu l’aube du 21ème siècle, connu trois présidents démocratiquement élus, et l’occasion mémorable d’accueillir le monde entier sur ses côtes, dans la gloire et la splendeur, quand l’Afrique du Sud a accueilli la première Coupe du Monde africaine de la FIFA en 2010.   Sous la surface, cependant, l’Afrique du Sud reste une nation qui tente encore de renouer avec son passé tragique en tentant de répondre aux questions cruciales telles que celles de la reconfiguration des systèmes de gouvernance, de la transformation économique, de la diversité, de l’identité et des ressources minières.   La plus jeune des démocraties post coloniales de toute l’Afrique, l’Afrique du Sud a une histoire unique faite de paradoxes, de triomphes et de tragédies, capturée ici dans les visages des gens à travers toute les couches socio-économiques. Le traumatisme du passé, toujours gravé sur les visages des gens comme sur celui de l’homme appelé ” Boy “, ce sobriquet qui était donné à de nombreux hommes adultes par les Afrikaans afin de dominer et d’émasculer ces hommes africains, ces chefs de familles venus des townships et des villages périphériques pour travailler dans les centres-villes.   La magnanimité du processus nécessaire à la guérison et au pardon après les élections de 1994 a été lancée par l’archevêque Desmond TUTU, à l’invitation du président MANDELA. La Commission Vérité et Réconciliation visait à fournir un contexte reconnaissant la douleur profondément enfouie et la dignité niée à des générations entières, tout en embrassant l’espoir qui attendait cette nation arc-en-ciel composée de communautés si diverses, désormais libre de profiter de cette terre et de ses magnifiques paysages que la plupart n’avait jamais jusqu’alors vraiment appréciée, mais qui l’avait seulement servie par leur labeur : montagnes, flore et faune, safari uniquement réservé précédemment à ceux de la minorité.   Aujourd’hui, presque 20 ans plus tard, en l’absence désormais de Madiba le guide vivant, la majorité actuellement au pouvoir doit commencer à aborder les questions du changement, de l’échelle des valeurs comme celle de l’” Ubuntu “, juxtaposée aux principes de la ” conscience noire ” et doit pouvoir dire et incarner ce que la libération et la démocratie apportent vraiment dans une Afrique du Sud 21ème siècle   Don MULLAN  a capturé ici une série d’images à travers le prisme du cœur le reflet du parcours d’une nation qui résonne implicitement avec sa propre histoire.  Agnès GREGOIRE, rédactrice en chef, du magazine PHOTO, a déclaré : ” Pour le grand militant humanitaire qu’est Don Mullan, c’est une nouvelle façon d’exprimer son engagement. J’adore ça ! »Don Mullan, premier à gauche – Hélène Conway-Mouret, deuxième à gauche – Hélène Pichon à droite.

    Memorial to the Long Walk to Freedom
    Memorial to the Long Walk to Freedom
    Crédit Photo : DonMullan #shotwithNokiaLumia1020

     Grâce à cette exposition, Les héros noirs enfin visibles

    « En 1994, quand je suis allé à l’investiture de Madiba, il n’y avait pas de monuments représentant de grands héros noirs (…) Celui-là a été érigé à l’entrée de la prison Victor Vester, là où sa longue marche pour la liberté s’est finie » explique Don Mullan en montrant une photo du monument représentant Nelson Mandela le poing levé.

    Le photographe a également pris quelques clichés de lieux où vit la mémoire de Steve Biko, militant noir, adepte de la « black consciousness ». En montrant une photo en plongée d’un escalier en colimaçon, Don Mullan raconte : « Ils [le gouvernement, ndlr] l’ont jeté du sixième étage. Ils l’ont peut-être tué mais il est encore vivant ».

    Les clichés pris par Don Mullan montrent également les progrès de la « nation arc-en-ciel », à travers notamment la petite fille de Desmond Tutu : « Onalenna avec une de ses amis, dont le père est européen converti à l’Islam, et la mère est asiatique, une famille musulmane. Onalenna est une africaine chrétienne. Et elles sont amies. Pour moi c’est l’incarnation de cette nation arc-en-ciel portée par Nelson Mandela et Desmond Tutu ».

    Cette exposition est donc devenue un véritable témoignage de l’héritage laissé par Nelson Mandela en Afrique du Sud; elle nous rappelle que la culture est importante, pour que les peuples puissent se rencontrer, se connaître, se comprendre ».

    « Plongée au cœur de l’Afrique du sud, terre d’espoir », une exposition du photographe Don Mullan, en hommage à Nelson Mandela, exposition à admirer non pas seulement avec les yeux mais avec le cœur, car elle est en effet composée : d’IMAGES PRISES AVEC LE CŒUR!

    • Du 17 au 29 Décembre 2013 sur la place du Palais-Royal

     

    Onalenna - at Nelson Mandela's Prison Cell
    Onalenna – at Nelson Mandela’s Prison Cell
    Crédit Photo : DonMullan #shotwithNokiaLumia1020
    Proud to Learn ... for the Future
    Proud to Learn … for the Future
    Crédit Photo : DonMullan #shotwithNokiaLumia1020