Jusqu’au 24 mars, FLUX, une installation monumentale en LED de Stéfane Perraud, illumine la Rosace historique de la Gare de l’Est au rythme des arrivées et des départs des voyageurs.
Visibles jour et nuit à la descente des trains et depuis le Boulevard de Strasbourg jusqu’à Châtelet, ses scintillements refléteront les palpitations et les intensités de la Gare. Dans la lignée de Lueurs – une précédente création présentée lors de la Nuit Blanche 2008 – Stéfane Perraud poursuit sa représentation symbolique des cycles de vie, des flux démographiques et urbains :
“Pour la Gare de l’Est, j’ai très vite été attiré par la circulation intense liée aux flux générés par l’attraction du bassin parisien. Il y a quelques années j’ai découvert l’installation A Virtual Stroll présentée par Paul Virilio à la Fondation Cartier. Elle avait trait en partie aux flux migratoires liés au réchauffement climatique et à la montée des eaux. Mon travail se rapproche de cette recherche. J’ai conçu plusieurs installations autour de l’esthétique des données et du traitement de données sous forme poétique et spatiale. Comme par exemple Lueurs (2008) où je mettais en valeur le flux démographique (morts et naissances), ou Modifié #02 (2008), une œuvre réalisée dans des têtes de soja à partir des données de la surnutrition et de la malnutrition.
Dans la Gare de l’Est, FLUX montre aux voyageurs une cartographie de leurs propres déplacements. J’essaie de mettre en relation à la fois les passagers entre eux – en proposant une conscience collective des déplacements – et de poétiser cette cartographie par un symbole très simple : un point lumineux bleuté.”
- Informations, vidéo et images : www.digitalarti.com/flux
- Flux est une production de Digitalarti réalisée dans le cadre d’une commande artistique de la SNCF.
- Artiste : Stéfane Perraud / Collaborateur technique : Laurent Brun / Assistants : Manuel Labra et Agnieszka Malinovska
- Direction de production : Julie Miguirditchian & Guillaume Renoud Grappin
- Remerciements : Christian Delecluse, Sima Khatami et Bijan Anquetil