La Galerie Quarks présente l’exposition “Nowhere” du 25 septembre au 13 octobre 2012, qui montrera les dernières œuvres numériques de l’artiste Julien Pacaud, principalement en tirages photographiques uniques.
Aborder les rivages d’un nouveau monde, voyager dans le temps, ouvrir les portes d’autres dimensions sont des quêtes qu’a toujours poursuivies l’humanité.
Nous avons tous rêvé un jour de lieux à la géométrie inconnue, aux règles physiques différentes de la Terre, où le temps, la lumière et l’espace se combinent intimement pour donner naissance à des phénomènes extraordinaires. Nos songes nous ont, à maintes reprises, transportés au cœur de cosmogonies inédites, dans des contrées chaotiques et complexes, ou au contraire ordonnées, structurées et désertiques.
Aujourd’hui encore, qu’il s’agisse des méandres de l’esprit humain où des tréfonds de l’univers, de nombreux mystères perdurent. L’art nous offre une image possible, plausible , non censurée de cette poursuite de l’absolu.
Ainsi, ce n’est pas un voyage auquel Julien Pacaud nous convie, mais plutôt une transposition dans un Olympe futuriste, raffiné et épuré, où des personnages des trente glorieuses côtoient l’abstraction la plus contemporaine.
Dans cette dimension parallèle, les plans de l’Univers découpé se superposent, le temps semble figé et le Cosmos accompagne les événements les plus anodins du quotidien. Ici, des hommes se promènent à bicyclette le long de crêtes acérées, surprenant une inaccessible et gigantesque Vénus, là, deux joueurs de billard jouent à l’ombre d’un gratte-ciel miniature… L’éther est leur table et les billes flottent en son sein.
Ces figures, à la fois familières et lointaines, semblent détachées des contingences humaines comme pourraient l’être les dieux mythologiques.
L’espace devient géométrique, quasiment mathématique et le rêve perpendiculaire. Les structures abstraites, piliers magnétiques, monolithes, pyramides, cubes, sphères qui l’organisent sont les clés de sa compréhension. Elles lui apportent son unité physique et sa cohérence symbolique…
Le travail de Julien Pacaud n’est pas une tentative nostalgique de ressusciter ou de sublimer une époque révolue, déformée par la mémoire humaine, mais bien une connexion entre passé et avenir, un pont lâché entre deux tranches temporelles qui nous mène à une quête mystique à la fois interne et cosmique.
Dans cette nouvelle vérité, tout devient possible. L’intime se mêle à l’universel. La poésie s’unit à la science-fiction.
Julien Pacaud
Julien Pacaud est diplômé de l’école Louis Lumière, où il a étudié le cinéma de 1993 à 1996. Il y développe son goût de l’image et y rencontre le réalisateur Jean-Christophe Sanchez avec qui il fonde l’Institut Drahomira, entité dédiée à l’expérimentation plastique, cinématographique et musicale.
C’est en 2002 qu’il découvre le potentiel esthétique de l’imagerie numérique, et plus particulièrement la photomanipulation, qui va lui permettre de développer pleinement sa créativité artistique. De là naissent ses « rêves perpendiculaires », mondes fictifs où des personnages rétro évoluent au cœur de paysages géométriques baignés d’une lumière magnétique.
Depuis 2003, ses œuvres ont été exposées en France, en Europe, aux Etats-Unis et en Australie. Il a remporté le Prix Spécial Swatch aux Young Illustrator Awards et l’Applied Arts Illustration Award en 2011 dans la catégorie « Travail Personnel ».
- Exposition du 25 septembre au 13 octobre 2012
- Vernissage le mardi 25 septembre 2012
Galerie Quarks
- 32, rue Rodier
- 75009 Paris
- quarksgallery.com