Du 6 au 13 juin 2024, la 7e édition du Printemps Asiatique s’annonce plus internationale que jamais.
Du 6 au 13 juin 2024, la 7e édition du Printemps Asiatique s’annonce plus internationale que jamais. Galeries de premier plan, ventes aux enchères d’exception et expositions muséales ouvriront le dialogue entre art ancien et contemporain, Orient et Occident. Une manifestation internationale de premier plan et une grande fête célébrant la richesse des arts d’Asie alors que la France et la Chine scellent 60 ans de relations culturelles.
“Le Printemps Asiatique est un point culminant du marché de l’art asiatique. C’est l’occasion de rassembler à Paris des collectionneurs, des conservateurs, des marchands, des amateurs et de découvrir le meilleur de l’art asiatique dans les galeries, dans les musées et lors de ventes programmées toute la semaine.” Christophe Hioco, Président du Printemps Asiatique Paris
En quelques années, Paris est devenue une place forte du marché de l’art asiatique, à l’instar de Londres et New York. Depuis sa création en 2018, le Printemps Asiatique a joué un rôle moteur dans ce renouveau et dans cette dynamique. Pendant toute la semaine de ce salon pas comme les autres, les marchands d’art du monde entier convergent vers la capitale pour y dévoiler leurs trésors dans la célèbre Pagode du 8e arrondissement mais également au sein des galeries parisiennes spécialisées en Arts d’Asie.
La Pagode : un écrin d’exception pour les Arts d’Asie
Connu de tous les amateurs d’art asiatique à travers le monde, ce joyau architectural d’inspiration chinoise niché au cœur du quartier haussmannien de la plaine Monceau était la demeure mythique du célèbre marchand et collectionneur chinois Ching Tsai Loo (1880-1957), plus connu sous le nom de C. T. Loo. Depuis 2022, elle accueille à l’occasion du Printemps Asiatique galeristes et antiquaires français spécialisés et leurs homologues étrangers au sein d’une exposition collégiale.
Pour l’édition 2024, les galeries étrangères et les nouvelles venues seront plus nombreuses que jamais avec 30 galeries au total dont une dizaine venue du reste de l’Europe, du Royaume Uni et des États-Unis. Pour accueillir ce nombre croissant de participants, le Printemps Asiatique double son espace d’exposition en ouvrant les 3e et 4e étages de la Pagode.
Les arts de l’Himalaya, de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est y seront particulièrement mis à l’honneur avec la participation de quelques unes des plus grandes galeries de ces spécialités dont certaines participant pour la première fois à l’événement telles Carlton Rochell Asian Art de New York, Nies Oriental Art d’Anvers et Carlo Cristi Asian Arts Company de Bruxelles. La Galerie Kiyama, filiale parisienne de la Yumekoubou Gallery à Kyoto et Gregg Baker Asian Art font entrer l’art du Japon classique et contemporain à son plus haut niveau. Cette dernière présentera une sélection d’art japonais traditionnel, de peintures d’après-guerre et des céramiques du groupe révolutionnaire Sōdeisha.
Textiles indonésiens, tabatières chinoises, armes et miniatures indiennes, porcelaines chinoises d’exportation, bijoux et petits objets précieux seront autant d’œuvres d’exception proposées par les galeries Runjeet Singh, Sue Ollemans, Clare Chu Asian Art, Alexis Renard, Le Toit du Monde, Nicolas Fournery ou encore Jonathan Hope qui montrera à La Pagode un ensemble de textiles, dont un palempore indien fabriqué pour le marché européen au XVIIIe siècle, un textile cambodgien du festival de la soie — le pidan — portant une iconographie bouddhique, ainsi que quelques pièces de sculpture.
Dialogue à travers le temps
La Pagode, cœur battant du Printemps Asiatique, accueillera aussi ses habitués. Une place particulière sera donnée cette année à la création contemporaine. La galerie Hioco élargit sa proposition en s’ouvrant à la céramique contemporaine japonaise. Elle présentera un solo show dédié au céramiste Yukiya Izumita avec une dizaine de pièces spécialement conçues pour le salon.
La galerie Louis & Sack consacrera son accrochage aux dernières œuvres de l’artiste coréenne Lee Hyun Joung, un univers raffiné et poétique célébrant ses racines culturelles, son goût pour la couleur et sa passion du papier.
Jean-François Cazeau rendra hommage au grand peintre franco-chinois T’ang Haywen, décédé en 1991, à travers une série d’encres sur papier Kyro réalisées dans les années 80. Ce contemporain de Zao Wouki fait également l’objet d’une exposition rétrospective au musée Guimet jusqu’au 17 juin.
La galerie Kiyama présentera quant à elle les œuvres du sculpteur Japonais Kato Gizan (1968-) dont le travail s’inspire de l’esthétique japonaise traditionnelle et du bouddhisme. Créant des sculptures variées, notamment des statues de Bouddha et des œuvres basées sur les classiques japonais, Kato Gizan explore la beauté universelle à travers l’histoire, la tradition et la culture japonaises.
Retrouver l’ensemble du programme et les informations pratiques sur :
www.printemps-asiatique-paris.com
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