Le musée de la Chaussure vous invite à venir découvrir, à partir du 24 janvier, sa dernière acquisition : une paire de ballerines dotées de talons vertigineux, la “Ballerina Ultima” signées Christian Louboutin.
Le musée de la Chaussure de Romans possède une collection unique constituée de plus de 20 000 objets. Il est installé dans un merveilleux cadre, un ancien couvent de la Visitation. Le musée de la Chaussure s’inscrit pleinement dans l’histoire de Romans. C’est, en effet, au travail du cuir et de la chaussure que notre ville doit sa renommée. Dès le Moyen Âge, tanneurs et mégissiers, attirés par l’abondance des eaux, jouissent d’une grande prospérité. On peut encore voir des maisons de tanneurs dans le quartier de la Presle, bâties en encorbellement sur le ruisseau qui baigne leur sous-sol et avec, à l’étage supérieur de grandes galeries à claire-voie qui servaient d’étendage.
La « Ballerina Ultima » : « Plus qu’un soulier, un objet de désir iconique »
Pour sa réouverture, après une pause hivernale, le musée de la Chaussure de Romans vous invite à venir découvrir, à partir du 24 janvier, sa dernière acquisition : une paire de ballerines dotées de talons vertigineux, signées Christian Louboutin. En 2012, la « Maison Christian Louboutin » avait fait don, au musée de la Chaussure de Romans, sur sa sollicitation, de modèles emblématiques de la marque : dix-neuf paires, homme et femme, dont des rééditions, sorties cette même année, à l’occasion des vingt ans de la marque.
Désireuse de compléter sa collection, le Musée s’est intéressé à un modèle très particulier, présenté, en janvier 2021, au Palais de la Porte dorée à Paris, puis en 2022 à Monaco, dans le cadre de l’exposition Christian Louboutin l’Exhibition[niste]. Il s’agissait d’une paire de ballerines, les « Ballerina Ultima », dotées d’un très haut talon, le plus haut talon créé par la « Maison Christian Louboutin à ce jour » : « Plus qu’un soulier, un objet de désir iconique. » L’idée de ce modèle est née de la rencontre artistique entre Christian Louboutin et le cinéaste-photographe David Lynch, en 2007, autour d’un shooting photographique intitulé « FETISH ». Les mannequins étaient chaussées de souliers aux talons de 26 cm ou encore de chaussures aux talons siamois.
La « Ballerina Ultima » est dotée d’un talon aiguille qui la fige dans la posture de la pointe. Ce modèle hybride, qui révèle toute la créativité et l’univers foisonnant de son inventeur, fait cohabiter la ballerine extra plate et un talon excessivement haut, très sexy. La dimension érotique, liée à la tension du pied et du corps, est bien présente. Elle fait référence au fétichisme qui est un aspect de la chaussure portée. Celui-ci n’est pas nouveau. Le musée de la Chaussure conserve, en effet, un fonds de chaussures dites « impropres à la marche » des années 1925-30.
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