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Seule la joie dans les salles !

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29 octobre , 2022

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Seule la joie, le film de Henrika Kull, raconte une aventure d’amour, d’une femme et d’un homme-femme.

Les films racontent souvent des histoires sans histoires et sans « Faim ». Seule la joie, le film de Henrika Kull, raconte une aventure d’amour, d’une femme et d’un homme-femme, qui se rencontrent un jour dans un bordel. Les hommes sont souvent pas beau, dans ces lieux de sexualité, ils ne donnent pas envie de les toucher. Et pourtant des femmes sont présentes, pour les réconforter, et les branler ! Et puis pour certaine, il y a l’amour du sexe !

Seule la joie est un film qui parle de douceur, dans la noirceur de la vie de certains humains. Ces êtres qui feraient tout pour être ailleurs, mais qui à eux seuls racontent leurs histoires de vies, souvent délabrées mais toujours pleines d’envies.

Ces femmes, qui vivent pourtant dans ce lieu indigeste, “un bordel”, sont presque en harmonie, sans batailles et sans a priori, car hormis l’horreur il y a le gain. Seule la peur pourrait venir perturber tout cela. Tout devrait être poésie, mais…

Je me suis souvent poser la question : Aurais-je été un bon réalisateur ? Car aujourd’hui le bon cinéma, n’existe pratiquement plus. Il a été sabordé par ces supers héros qui pètent le feu à longueur de journée, et des titres qui n’appellent plus au voyage, à la découverte, à l’imaginaire ! Des historiettes sans fin, sans rien, …qui ne donnent même plus envie de se bouger les fesses.

Hier j’ai regardé « Blonde » d’Andrew Dominik qui raconte l’histoire d’une belle femme (Norma Jeane/Marilyn Monroe ) massacrée par la monstruosité de ce monde. Un monde désastreux, où l’Homme, le patriarcat, la pudibonderie, la religion tuent cette femme jour après jour, qui ne demande qu’a vivre. Un film qui raconte enfin une vie qui ne donne pas envie. Un film interprété incroyablement par Ana de Armas !

Pourrais-je être femme ? Non je ne le crois pas ! Il faut être fort pour être une femme. Alors faut-il que l’amour soit passionnel?

« Glück », ou « Seule la joie » est un film de femmes, qui va à la recherche de l’autre, des autres, du féminin dans le masculin, pour y mettre un peu d’humanité. Un film, qui ne cherche pas de bonnes réponse aux questions qu’il nous pose, car il n’y en pas ! Dans ce métier de prostitué, pourtant si important et si stigmatisé, il faut encore et encore le rappeler, c’est une profession !

Tout se passe dans les yeux et les gestes de ces acteurs, qui donnent vraiment l’envie d’aimer ! Et selon Henrika Kull, « le travail du sexe représente quelque chose de subversif », et moi je dis c’est tant mieux !

Synopsis

Sascha travaille dans une maison close à Berlin depuis de nombreuses années. Maria, une nouvelle arrivante, est indépendante, non-conformiste et queer. Sascha est immédiatement attirée par cette altérité, Maria à son tour est fascinée par l’aisance suprême de Sascha. Cette attirance devient un amour qui fonctionne différemment de tout ce qu’elles ont pu connaître auparavant. Mais la peur de se dévoiler l’une à l’autre va remettre en question leur relation.