En IÎe-de-France, on n’avait pas aussi bien respiré depuis 40 ans, indique un premier bilan d’Airparif publié ce mercredi 25 mars.
Alors qu’une grande partie de l’humanité est confinée en raison de la pandémie de coronavirus – dans la plupart des pays européens, en Inde ou encore dans plusieurs États américains – la qualité de l’air s’améliore en Chine, en Italie et en France. En IÎe-de-France, on n’avait pas aussi bien respiré depuis 40 ans, indique un premier bilan d’Airparif publié ce mercredi 25 mars.
Airparif révèle ainsi “une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d’azote”. Cette baisse étant notamment liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien.
Toujours selon Airparif qui note “une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d’azote”, la pollution sonore en a elle aussi en forte baisse dans la capitale. “En 40 ans de mesure d’Airparif, cette situation n’est jamais arrivée de manière aussi importante et sur autant de stations de mesure“, souligne l’établissement.
Le réseau de 150 capteurs de l’observatoire du bruit en Île-de-France a également, enregistré une nette diminution de la pollution sonore de la ville. Les nuisances sonores ont aussi disparu des quartiers animés de la capitale. Dans certains de ces quartiers, les baisses de décibels atteignent en moyenne 9 à 17 décibels sur le créneau compris entre 22 heures le soir et 2 heures du matin. Les soirs de week-end (vendredi et samedi soirs), la chute est encore plus marquée avec de 10 à 20 décibels de moins selon les quartiers. Moins d’avions dans le ciel, le bruit lié au trafic aérien a lui également hautement diminué. Les différentes stations de mesure du bruit aérien de Bruitparif peuvent être consultées de manière détaillée sur le site http://survol.bruitparif.fr.
Célia Blauel adjointe parisienne au climat, à l’eau et aux canaux note clairement de son côté “une baisse de la pollution lumineuse” dans la capitale ces derniers jours. “Les enseignes de magasins ainsi que certaines publicités sont éteintes, ou plus allumées entièrement”.
Les citadins redécouvrent le silence habituellement étouffé par le bruit des villes, le bruit des gens, et un air un peu plus respirable. Le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles dans les arbres réapparaissent à nouveau, dans des métropoles devenues silencieuses. Le printemps est de retour !
A voir aussi sur artsixMic :
Quelle écologie culturelle ? Diversité, droits culturels et territoires !
les Elmer Food Beat et Yvan Bourgnon vont en bateau
Norwegian : 10 millions d’adhérents à son programme de fidélisation
Rijeka est en 2020 la capitale européenne de la culture
Grand Hôtel de Cala Rossa : Formule All-inclusive
À la découverte des splendeurs de l’Indonésie
L’Hévana nichée au cœur de Méribel et des des 3 Vallées
Creative Coast : Une odyssée culturelle dans le sud-est de l’Angleterre