Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait écrire aux Français pour préciser les contours du grand débat national. Aujourd’hui il n’est plus sûr de rien, ni de lui, ni de nous !
Emmanuel Macron a annoncé lors de ses vœux le 31 décembre qu’il écrirait aux Français afin de préciser les contours du grand « débat national » qui sera lancé en début de cette année. Le débat « doit nous permettre de parler vrai », a souligné le président, qui entend aller à la rencontre des maires, chargés de l’organiser partout en France. “Le débat national qui s’ouvre doit nous permettre de parler vrai, et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes.” La première phase, qui a déjà débuté et elle durera jusqu’à la mi-janvier. La seconde phase sera ensuite conduite pendant deux mois pleins (jusqu’à mi-mars 2019) sur les thématiques annoncées par le Premier ministre, autour de questions précises sur lesquelles les Français seront invités à débattre” c’est à dire, (transition écologique, justice fiscale, démocratie/citoyenneté/immigration, services publics), a précisé la présidence de la République.
Emmanuel Macron est apparu offensif lors de ses vœux aux Français, du 31 décembre et suivis par plus de 11 millions de téléspectateurs. Le président n’a d’ailleurs pas prononcé une seule fois le mot de « gilets jaunes » lors de son intervention, comme s’il voulait montrer que l’épisode est d’ores et déjà derrière lui. “Le capitalisme ultra libéral et financier trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques uns va vers sa fin.“, a déclaré le chef de l’Etat avant d’ajouter : ” Notre malaise dans la civilisation occidentale et la crise dans notre rêve européen sont là. Alors faut-il pour autant s’en désespérer ? C’est un défi immense. ”
Selon un sondage* OpinionWay pour LCI publié hier, 14% des sondés ont trouvé le président «très convaincant», 26% «assez convaincant» (soit 40% de «convaincus» au total), 27% «peu convaincant» et 33% «pas du tout convaincant». Selon cette étude, les Français restent partagés sur la suite du mouvement des «gilets jaunes». Si 61% le soutiennent (-3 points, contre 38% qui ne le soutiennent pas, en hausse de 4 points), 50% souhaitent qu’il cesse désormais et 49% veulent qu’il continue. Un quart seulement (27%) à juger que l’attitude du président depuis le début du mouvement qui ébranle sa présidence a été «à la hauteur», contre 72% qui sont d’un avis contraire.
Le président de la République n’entend pas changer de ligne. Face aux “bouleversements” qui traversent le monde, la France a “une place, un rôle à jouer, une vision à proposer”. “Remettre l’homme au cœur du projet contemporain, c’est la ligne que je trace depuis le premier jour de mon mandat et que j’entends poursuivre”. “Je crois en nous”, a-t-il conclu.
Dans les derniers sondages d’opinion, Emmanuel Macron est tombé très bas. Seule résiste une poignée de fidèles : 20 % à 25 % qui lui ont fait confiance. Les perdre par un changement de discours ou de ligne et c’en serait fini. Aujourd’hui il n’est plus sûr de rien, ni de lui, ni de nous !
*Enquête réalisée en ligne les 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, après les voeux d’Emmanuel Macron, auprès de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,5 à 3 points.
Photo extraite de la vidéo
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