Morgane Ji : Woman soldier est dans les bacs

Comment ne pas aimer Morgane Ji ! Sa voix belle, entière, atypique, profonde, venue d’ailleurs, et en partie de la Réunion dont elle est originaire, donne une musicalité unique, à la fois supersonique, envoûtante, époustouflante, libre et sans chaîne, à toute sa création. Jouant de son banjo comme on joue avec son âme, elle ravive en nous des envies de danse aérienne, de danse africaine, de se laisser emporter, de se laisser enivrer. “Le banjo est un instrument assez roots” disait-elle dernièrement dans une interview dans leprog.com, et ” j’aime ce qui sonne roots et de manière un peu imparfaite“, ajoute t-elle.

Il y a comme cela des artistes que l’on a pas envie de classer car de fait, ils le sont. Morgane Ji, on a juste envie de la regarder, de l’écouter, de la suivre jusqu’au bout du monde, jusqu’au bout de la terre, de la connaître encore un peu plus, encore un peu mieux.

Auteur-compositrice, elle passe son temps à voyager, à se raconter, à naviguer de festivals en festivals, dans tous les endroits qui l’attire, qui l’inspire. Sans frontière, elle vit sa vie d’artiste sans contrainte, ni compromission. Pour se faire plus encore entendre, elle chante en anglais, en créole, en français, ce qui donne ce sentiment de plaisir supplémentaire à l’écouter.

Dans son premier album Woman Soldier qu’elle vient de mettre en piste, elle y exprime sa vie de femme. “Il faut avoir un fighting spirit quand on est une femme” indique t-elle notamment. Mais elle revendique aussi son envie de défendre, le droit des femmes, le savoir et l’éducation, le droit à la vie et au bonheur, et beaucoup d’autres choses encore. Morgane Ji, what else !

La page facebook de Morgane Ji : https://www.facebook.com/morganeji/