“Françoise Carrasco est un sculpteur profondément original, demeuré à l’écart du grand récit d’une certaine modernité.” Catherine Cazeaux
Née en 1944 à Paris, Françoise Carrasco a débuté sa carrière en 1971 avec la faïence et le grès. Entre 1982 et 1994, son travail s’est orienté d’une manière décisivevers la technique du Raku, puis remplacée par celle des terres cuites engobées en 1997. Tout en utilisant en parallèle les possibilités du bronze, Françoise Carrasco n’a pas cessé d’exprimer depuis 2004 sa passion pour la magie du Raku.
Le raku, abréviation du terme japonais raku-yaki 楽焼 (raku-yaki, lit. « cuisson confortable ») est le résultat d’une technique d’émaillage développée dans le Japon du xvie siècle. Il est lié essentiellement à la fabrication de bols pour la cérémonie du thé. On utilise un grès chamotté plus solide car les pièces doivent résister à de forts écarts de température. (Source Wikipedia)
“Françoise Carrasco est un sculpteur profondément original, demeuré à l’écart du grand récit d’une certaine modernité. Il y a chez elle un refus de la planéité, de la vision synthétique. On saisit l’importance accordée au détail, à l’immobilité, à la suspension du temps. Il y a chez cette artiste une vision mélancolique de l’humain. Il y a chez l’artiste quelque chose d’un maître de cérémonies qui fixe d’un geste de la main les poses de ses créatures, avec un tact qui n’exclue pas la fermeté.” Catherine Cazeaux – Philosophe
Photo : Françoise Carrasco – Enervement
Françoise Carrasco : Au train où va la vie, une rétrospective
Exposition du 6 octobre au 2 décembre 2018
Galerie Capazza
1, rue des Faubourgs
18300 NANÇAY
A voir aussi sur artsixMic :
Florence Chevallier : Les fleurs, le chien et les pêcheurs
Le Jardin des sculptures de Bois-Guilbert accueille les œuvres de Patrick Roger
Thomas Chedeville déclare l’ouverture de la saison des rêves à la galerie Deux6
La Galerie Esther Woerdehoff présente The longer I look by Christian Vogt
Orsten Groom : EXOPULITAÏ – Ceux qui vivent à l’extérieur des portes
Stephanie Gilmore by Kelly Cestari
Fred Ebami présente deux belles expositions à l’automne 2018
Peter Stämpfli : Stämpfli Pop (1963-1964) à la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois