James Carter fait partie des plus grands de la planète jazz. Reconnu pour sa technique époustouflante, ce saxophoniste est l’un des plus admiré de sa génération.
James Carter, l’incontournable saxophoniste, clarinettiste et flûtiste américain, se produira le 7 décembre prochain au New morning, accompagné de son Electrik Outlet.
Né à la fin des années 60, James Carter, à l‘âge de onze ans, prend des cours de trompette avec Marcus Belgrave lorsqu’il décide de s’essayer au saxophone ; c’est une révélation. Le jeune prodige se perfectionne bien vite au Blue Lake Fine Arts Camp dans le Michigan et devient membre du groupe du saxophoniste Donald Washington, Sr.
Quelques années plus tard, il joue avec Wynton Marsalis et fait déjà partie du New York Organ Ensemble de Lester Bowie.
Son premier album à son nom, JC On The Set sort en 1994, le propulse en haut de l’affiche, et James Carter est alors considéré comme l’un des meilleurs saxophonistes de sa génération ce qui lui vaut d’être élu, trois ans de suite, meilleur saxophoniste baryton par le magazine Down Beat, personne n’égalant sa virtuosité sur l’ensemble de la gamme des saxophones, ainsi qu’à la clarinette.
Entre 1993 et 2000, il enregistre six albums à son nom, à chaque fois dans des styles différents, des standards dans l’album Conversin’ with the Elders en 1995 au funkélectrique de Layin’ in the Cut en 2000, en passant par un hommage à Django Reinhardt avec Chasin the Gypsy, où participe sa cousine Regina Carter, violoniste de jazz. Trois ans plus tard il s’intéresse à Billie Holiday avec Gardenias for Lady Day.
James Carter enregistre ou joue sur scène avec le Lincoln Center Jazz Orchestra, le chanteur et pianiste Cyrus Chestnut, le contrebassiste Rodney Whitaker, le batteur free Ronald Shannon Jackson, ou encore la chanteuse de smooth jazz Madeleine Peyroux.
En 2009, il enregistre l’album Heaven on Earth avec l’organiste John Medeski et le contrebassiste Christian McBride.
Avec l’album Caribbean Rhapsody, il collabore avec le compositeur classique Roberto Sierra dans son Concerto pour saxophone et orchestre. James Carter retrouve en 2011 son Organ Trio avec qui il se produit depuis 2004 donnant un portrait de la scène jazz de Détroit, à la fois ancrée dans ses racines et tournée vers l’avenir. La même année, il reçoit la distinction de la Jazz Journalists Association saxophoniste baryton de l’année 2011.
Sa technique époustouflante et son style unique à conjuguer groove, jazz et esthétiques électroniques, font de James Carter l’un des plus grands de la planète jazz et le saxophoniste le plus admiré de sa génération.
Ténor reconnu pour son dynamisme et son souffle chaud, il a régénéré le jazz, dominant tous les saxophones et s’imposant come LE géant : Béchet, Hawkins, Hodges, Parker, Getz, Coltrane, Dolphy … Basse, baryton, alto, soprano, ténor, sopranino… Le saxophoniste le plus admiré de sa génération est un virtuose.
il relance le sax F-mezzo, lance le “basse” et compose des arrangements pour saxophone, accordéon et autre guitare et violon de manière à restaurer une musique d’inspiration française d’avant-guerre en musique afro-américaine d’un nouveau siècle. Un voyage vers des musiques populaires, libres, qui est le meilleur moyen de ne pas perdre l’identité du jazz, un jazz dont il écrit une nouvelle page de son histoire, celle du futur.
Artiste à la technique époustouflante et à l’impressionnant sens du rythme et de la musique, James Carter au New Morning nous fera entendre des sons qui semblent venus d’une autre planète et les musiques d’un répertoire Soulfull où l’on pourra reconnaître des reprises de Stevie Wonder, Eddie Harris, ou encore Al Jarreau.
Entouré de Gerard Gibbs aux Claviers, d’Alex White à la Batterie et de Ralphe Armstrong à la Basse, le 7 décembre au New Morning sera une soirée unique et inoubliable pour y applaudir le « monstre » du saxo dont la richesse de la sonorité n’a pas d’égale : James Carter !
James Carter Electrik Outlet
Le 7 décembre 2017
New Morning
7-9 Rue des Petites Écuries
75010 Paris