Chanda une mère indienne : 20 places de cinéma à gagner !

0
2486
Chanda une mère indienne
Chanda une mère indienne

Une femme ! « C’est elle qui a fait ce film ? C’est elle qui l’a écrit ? Il y a certainement quelqu’un qui l’a aidé ! » Ashwiny à propos de Chanda une mère indienne.

A l’occasion de la sortie du film Chanda, une mère indienne (en salle le 4 janvier) qui raconte l’histoire poignante avec beaucoup d’humour d’une femme de ménage en Inde dont son combat quotidien est celui de l’éducation de sa fille, la Coalition Education offre 20 places de cinéma valables pour 2 personnes, à toutes les personnes qui réaliseront une micro action (vidéo, image sympa et originale) de sensibilisation sur le droit à l’éducation pour toutes et tous.

L’histoire : Derrière le magnifique Taj Mahal se trouvent des habitations vétustes où vivent Chanda et sa fille Appu. Chanda est une femme de ménage. Elle rêve que sa fille fasse des études pour avoir une vie meilleure. Mais lorsque Appu lui annonce qu’elle veut quitter l’école pour devenir aussi femme de ménage, Chanda prend la décision surprenante de retourner à l’école dans la classe de sa fille, pour la convaincre de poursuivre ses études.

ASHWINY IYER TIWARI

Ashwiny est issue d’une famille indienne de la classe ouvrière conservatrice. Après plus d’un an de conflit avec ses parents concernant le choix de ses études, elle finit par réussir à les convaincre de l’inscrire à un cours d’art visuel. Comme ce cours est plus axé sur la partie commerciale de l’art, sa mère finit par être convaincue que sa fille trouvera un emploi. Ashwiny termine sa formation en remportant la médaille d’or de l’Université Sophia Polytechnic de Mumbai. Elle travaille alors pendant 16 ans comme rédactrice dans l’agence publicitaire Leo Burnett, qui s’occupe des plus grandes marques en Inde et en Asie du Sud-Est. Elle obtient de nombreux prix pour son travail en publicité avec entre autre plusieurs Lions au Festival international de la publicité de Cannes, des prix au Festival de New York et à l’événement mondial de publicité et design The One Show. Mais la passion première d’Ashwiny reste de raconter des histoires ; en plus de son travail de scénariste et réalisatrice, elle écrit pour un Magazine de design. Elle a également une sensibilité particulière pour la photographie et publie notamment un livre de portraits No Makeup Story. Ashwiny est aussi une personnalité engagée qui soutient le renouveau de l’art, l’artisanat et le développement de l’autonomie des femmes en Inde. Elle est la mère de deux jumeaux et l’épouse d’un réalisateur indien de renom, avec lequel elle collabore comme Directrice Artistique sur ses publicités et longs-métrages.

Pouvez-vous nous présenter le film ?

Ashwiny : Dans un pays où 38% des filles abandonnent l’école avant le secondaire, Chanda : une mère indienne (The New Classmate) est une sorte de conte qui donne à réfléchir et qui encourage les enfants à aller à l’école pour avoir un futur plus prometteur. Chanda : une mère indienne (The New Classmate) est un récit sensible, assez proche de mon état d’esprit. L’histoire est construite autour d’une relation entre une mère et sa fille et va suivre l’évolution de leurs sentiments. Je voulais raconter une histoire organique, qui crée de l’empathie autour des personnages et qui catalyse le changement social. Le film doit montrer aux gens que tout le monde a le droit de rêver, quel que soit son passé. On peut changer son présent pour un avenir meilleur.

Quelle fut votre source d’inspiration pour écrire cette histoire ?

Ashwiny : L’Inde, le pays où je suis née, est en plein changement social et économique. Malgré cela, il y a encore des différences idéologiques entre les diverses strates de la société. Je voulais parler de rêves, du voyage d’un personnage à la vie très modeste qui se donne les moyens de changer les choses malgré sa condition sociale. Je voulais dire à tout le monde qu’on ne doit jamais dire «jamais».

Que souhaitez-vous que les gens retiennent de votre film ?

Ashwiny : Je veux juste qu’ils gardent une réflexion après coup. Quelque chose d’agréable et qui reste en tête. Peut- être aussi leur donner envie de prendre leur téléphone et de passer un peu de temps à parler avec leurs parents. Si les hommes sont sensibles au film et ont les larmes aux yeux, je pense que j’aurai réalisé ce que je voulais vraiment communiquer.

Quels conseils donneriez-vous à des femmes réalisatrices ?

Ashwiny : De croire en soi et de ne pas tenir compte de ceux qui vous disent que c’est impossible. Il y a beaucoup de monde qui pourra vous le dire, à chaque étape de votre projet.

Qu’entendez-vous le plus souvent quand on parle de vous et de votre travail ?

Ashwiny :  Une femme ! « C’est elle qui a fait ce film ? C’est elle qui l’a écrit ? Il y a certainement quelqu’un qui l’a aidé ! »

Comment avez-vous trouvé le financement pour faire le film ?

Ashwiny :  Le film a eu sa propre aventure. Comme on dit : “Les bonnes choses arrivent à ceux qui attendent.” Notre film en est un exemple typique. Chanda : une mère indienne (The New Classmate) a été produit par Jar Pictures et Opticus Inc. puis acheté par la société Colour Yellow, qui appartient à M. Aanand Rai (réalisateur de blockbusters en Inde) et Eros International.

Quelle est votre réalisatrice préférée ?

Ashwiny :  En Inde, nous avons peu de réalisatrices de films. C’est seulement depuis peu qu’on trouve quelques femmes, qui réalisent et sont directrices de la photographie sur des films. Je suis très fière d’en faire partie. Nous avons une formidable scénariste, Sai Paranjpye, qui a commencé à réaliser des films dans les années 70 – on se demande comment elle y est parvenue ! Paranjpye raconte à merveille les histoires du quotidien, de manière simple et pleine d’humour. Elle se moque de savoir ce que pense les gens et reste intègre dans tous ses films. J’admire également la réalisatrice Kathryn Bigelow pour sa vision des choses, considérée souvent pour son approche très masculine.

Les acteurs :

Chanda Sahay : Swara Bhaskar
Apeksha Shivala  Sahay : Riya Shukla
Dr. Diwan :  Ratna Pathak
Principal Srivastava : Pankaj Tripathi
Sweety : Neha Prajapati
Le Préfet  : Sanjay Suri

[vc_text_titles title=”Chanda une mère indienne : Bande Annonce” title_type=”h2″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”]
[vc_text_titles title=”A propos de la Coalition” title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”]

La Coalition Éducation rassemble 13 organisations de la société civile françaises : syndicats, associations de solidarité internationale, ONG de défense du droit à l’éducation, organisations d’éducation populaire. Ensemble, nous revendiquons le droit à l’éducation inclusive de qualité pour toutes et tous, et notamment pour les plus vulnérables, et affirmons que la solidarité internationale est nécessaire pour mener ce combat.

L’éducation dans le monde connait une situation très préoccupante et notamment dans les pays où les ressources sont limitées, qui sont souvent ceux touchés par les crises. Le manque de financement dont disposent ces pays est l’un des principaux obstacles que rencontrent les gouvernements pour offrir à toute leur population une éducation de qualité. Face à cette situation, les pays riches doivent soutenir l’éducation dans les pays qui en ont le plus besoin pour que des solutions puissent aboutir.

En 2016, la politique de la France d’aide à l’éducation dans les pays pauvres est loin d’être à la hauteur des attentes. L’élection présidentielle de 2017 approche ! Il est urgent de nous mobiliser pour obtenir des engagements concrets, de la part de chaque candidat, en faveur d’une politique d’aide à l’éducation dans les pays en développement plus ambitieuse ! Grâce à vos actions de sensibilisation en ligne et sur le terrain, ce message pourra effectivement être entendu !