Agnès Varda une manière follement inventive, de faire du cinéma, mais aussi de la photographie
Agnès Varda a inventé une manière follement inventive, à la fois artisanale et moderne, de faire du cinéma. Après avoir reçu une Palme d’or d’honneur au Festival de Cannes en 2015, hommage de l’Institut Lumière à cette artiste majeure autour d’une rétrospective de ses films en copies restaurées et d’une exposition. Précurseure de la Nouvelle vague, artiste engagée, féministe, récemment jeune plasticienne, s’intéressant parmi les premières aux S.D.F., au street art, ou au gaspillage, filmant en numérique avant ses pairs… Agnès Varda a précédé les courants et les modes. De Cuba à la Chine, de la rue Daguerre (Paris 14) aux côtés de Jacques Demy, à Los Angeles, elle s’est passionnée pour la société de son temps, offrant au cinéma son regard attentif, intelligent et mordant.
En parallèle, invitée par la Galerie photo cinéma de l’Institut Lumière, Agnès Varda propose une exposition spécialement pensée pour l’occasion. On connaît certains de ses films. Ils ont fait le tour du monde. On connaît moins ses photographies et ses installations. Elle a choisi de montrer des portraits de cinéma, des images et des mouvements qui illustrent son projet particulier. « Entre la photographie et le cinéma, entre ces deux champs de vision, il y a une barrière que je laisse ouverte. » Agnès Varda, Septembre 2016.
Agnès Varda, est née le 30 mai 1928 à Ixelles, Belgique. C’est l’une des rares réalisatrices de la Nouvelle Vague. Elle a notamment réalisé les films La Pointe courte (1955), Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000) et Deux ans après (2002).
– Exposition photographique “Une Barrière ouverte” du 1er septembre au 1er novembre
– Rétrospective Agnès Varda du 31 août au 2 octobre
INSTITUT LUMIÈRE
3 rue de l’Arbre Sec, Lyon 1er
69001 Lyon
Cinéphile éclairant et éclaireur, Pierre Rissient fut, tour à tour, programmateur de cinéma, attaché de presse, distributeur, producteur, réalisateur… Dénicheur de talents également puisqu’il a œuvré à la reconnaissance européenne d’Eastwood, Schatzberg, Coppola, Tarantino, l’Australienne Jane Campion, le Chinois de Hong Kong King Hu, ou encore le Philippin Lino Brocka. Dans cet ouvrage, il se livre à cet exercice délicat de la mémoire. Il revient sur ces auteurs qui l’ont construit, ces “monstres” qu’il a croisés (Walsh, Lang, Huston), ses envies de cinéma et ses petites histoires, ses réflexions sur le cinéma, il évoque également ces cinéastes de la liste noire ou ces talents tombés dans l’oubli…
En savoir + : http://www.institut-lumiere.org