Une enquête publiée ce matin sur le site de Télérama intitulée “Photographe de concert, bonjour la galère” fait suite à un communiqué de presse du syndicat suisse des journalistes Impressum. Car comme l’explique la Tribune de Genève, les photographes accrédités sur le Paléo Festival de Nyon, pour le show de Johnny Hallyday, le 23 juiller dernier, ont appris le jour même qu’ils ne l’étaient plus et que seul le photographe officiel du festival était admis. Mais l’atteinte la plus importante aux droits de la profession, que souligne Télérama, sont les contrats forçant les photographes à céder les droits d’exploitation de leur photos à la production de l’artiste. Les rédactions en Norvège ont peut être trouvé en partie la solution, en signant une charte avec les festivals, qui stipule que ceux qui veulent contrôler les images seront boycottés.
Nous l’avions chez artsixMic, aussi remarquer, il est de plus en plus difficile de couvrir certain festival de musique. Nous avions abordé le sujet avec certaines agences de communication et de production, mais à ce jour, aucune réponse à ce sujet, ne nous est parvenue. Le problème est d’ailleurs plus qu’insoluble, car ce n’est pas simplement qu’une histoire de droit ou de contrôle de l’image, mais c’est surtout une affaire de droit et de contrôle de l’argent, des royalties. L’image pour les productions c’est aussi de l’argent. Beaucoup de photographes, et c’est bien dommage, ne parlent pas de ce problème, tant ils ont la crainte de perdre leurs accréditations pour les prochaines éditions des festivals qu’ils couvrent. Le plus drôle dans l’histoire, c’est le nombre incroyable de spectateurs, qui ne viennent plus que pour filmer ou photographier le concert. Spectateurs qui ne se posent jamais et absolument pas le problème de droit à l’image !
Photo : Festival Paillons de Nuit – artsixMic