Dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l’instauration des relations diplomatiques franco-chinoises, nouées à l’initiative du Général de Gaulle avec son homologue chinois Mao Zedong président de la République Populaire de Chine le 27 janvier 1964, la Fondation Iris 2012, sous le haut-patronage de Jacques Godfrain, président de la Fondation Charles de Gaulle, présente une exposition exceptionnelle.
La Fondation Iris 2012 en partenariat avec la galerie XUNARTGALLERY, la mairie du XVIIe arrondissement de Paris et de son maire madame Brigitte Kuster, proposent au public 50 oeuvres de 50 artistes chinois qui rendent hommage au Général Charles de Gaulle.
50 peintres symbolisant 50 années d’évolution des rapports liant la France à l’empire du Milieu mais aussi 50 années au cours desquelles l’histoire de l’art de la Chine a été profondément bouleversée, à l’image de l’évolution de sa place dans le monde Dès août 1965, le Général de Gaulle dépêchait André Malraux, alors ministre de la Culture, faisant ainsi de la culture le lien privilégié de ses nouvelles relations.
Prolongeant cet état d’esprit, qui aurait été cher au Général de Gaulle et à André Malraux, cet événement culturel inédit à Paris se déroulera du 13 mars au 23 mai 2014 à la mairie du XVIIe arrondissement de Paris. Cette exposition sera suivie d’une vente aux enchères sous le marteau de Me Pierre Cornette de Saint Cyr.
Fondation Iris 2012 et XUN ART GALLERY
Toute l’histoire de l’art chinois, s’écrit en termes d’identité, en ce qu’elle s’interroge sur la difficile tentative de conciliation entre des catégories culturelles endogènes et d’autres empruntées à l’Occident. Parmi ces interactions, on sait l’influence exercée dans la première moitié du siècle dernier par des artistes tels que Käthe Kollwitz dont les gravures néo-expressionnistes furent commentées à Shanghai par le grand écrivain Lu Xun, ou par un Goncharov et cette école soviétique qui, bien au-delà de la période maoïste, continue d’exercer un impact très profond sur les nouvelles générations. On pense aussi à Robert Rauschenberg, pour les années 1980, ou encore à Zhu Dequn (Chu Teh-Chun) ou Zhao Wuji (Zao Wou-Ki) et, plus généralement, à cette Ecole de Paris qui connut jusqu’à Shanghai un rayonnement certain auprès de nombreux peintres francophiles (Pang Xunqin, Pan Yuliang mais aussi San Yu, Xu Beihong ou Lin Fengmian…). L’exposition qu’organise la XUNARTGALLERY à Paris vise à rappeler, dans le contexte des célébrations franco-chinoises qui ont lieu cette année, l’importance de cette relation privilégiée entre la capitale française et les avant-gardes chinoises. Paris est, en effet, ce lieu d’échanges qui, depuis près d’un siècle, n’a cessé de marquer des générations d’artistes appartenant à la diaspora chinoise. Cette exposition est l’une des plus complètes qui soit. Des sculptures de Chen Wenqin aux peintures d’un He Weiming ou à l’installation du célèbre Wang Guangyi, chacune de ces œuvres témoigne de l’extraordinaire vitalité de la scène artistique contemporaine chinoise. La polyvalence de ces artistes n’a d’égal que la diversité des sujets qu’ils abordent, dans une société saisie depuis plus de trente ans par des bouleversements, qui n’ont pas d’autre équivalent dans le monde. Saluons donc cette initiative aussi nécessaire qu’attendue en ce que l’intérêt du public parisien pour les arts visuels chinois ne s’est jamais démenti. Cette exposition est l’un des jalons posés en vue d’une meilleure compréhension entre la France et la Chine, ses deux imaginaires. Elle nous invite à accueillir davantage ce regard que pose chacun de ces artistes sur notre monde et ses secrets. Pr. Emmanuel Lincot
Yan Joyce XUN – Interview
Yan Joyce XUN et commissaire de l’exposition et directrice de la XUN ART GALLERY
乔伊斯严迅 – 专访 / Yan Joyce XUN – Interview
WANG Guangyi – 2007-2008 – L’esthétique de la guerre froide – la foule dans la peur – Installation (plastique renforcée de fibres) – 215x60x30 cm