Je voulais capturer la beauté que mes yeux voyaient
Je voulais capturer la beauté que mes yeux voyaient

Je voulais capturer la beauté que mes yeux voyaient : Le regard de jeunes migrants sur leur terre d’accueil.

Ahmed, Sekouba, Ayoub, Youcef, Yosri, Tao, Lakhdar, Abdelrrahim… ils sont 17, adolescents et ont deux points communs : ils sont élèves au lycée professionnel Léonard de Vinci dans le quartier Mosson à Montpellier. Mais surtout, ils ont migré pour arriver en France. En transport officiel ou clandestin… depuis la Tunisie, le Maroc, la Turquie, l’Ukraine, la Thaïlande, la Guinée-Conakry… Si nous savons peu de choses de leurs histoires, nous avons une idée des difficultés qu’ils ont vécues et vivent encore au quotidien.

Depuis le mois de mars, la photographe montpelliéraine Marielle Rossignol les accompagne dans la création d’une série photographique qui parle d’eux. Ces ateliers sont menés au sein de leur lycée, dans le cadre de sa résidence La fabrique de l’info, portée par le Conseil Départemental de l’Hérault, la Médiathèque Pierresvives et la DRAC Occitanie. Pendant quelques semaines, elle leur a confié des appareils photo avec lesquels ils ont documenté leur quotidien.

L’exposition qui vous est présentée cet été est le résultat d’une véritable forme de collaboration entre des élèves, une équipe pédagogique et une photographe. Elle vous propose de lire le monde à travers leurs yeux et de chercher à découvrir ce qu’ils sont. Vers quoi ils tendent. À quoi ils rêvent. Comment ils habitent ce lycée, cette ville, ce pays qu’ils n’ont pas choisis et dans lesquels ils réapprennent à se projeter à nouveau.

Nous espérons qu’elle vous donnera envie de mieux les connaître.

Par son originalité (une véritable collaboration photographique avec de jeunes migrants) et sa résonance avec le contexte actuel, j’espère que ce projet pourra trouver un écho auprès de votre rédaction.” Marielle Rossignol

DU 19 JUIN AU 27 JUILLET 2024

À la Médiathèque Départementale Pierresvives
Exposition collaborative, Marielle Rossignol et les élèves de UPE2A du lycée Léonard de Vinci