Sommet de Genève 2024 pour les Droits de l'Homme et de la Démocratie.
Sommet de Genève 2024 pour les Droits de l'Homme et de la Démocratie.

Le Sommet de Genève Révèle les Abus Systémiques des Régimes les Plus Oppressifs !

Pour le deuxième jour du Sommet de Genève 2024 pour les Droits de l’Homme et la Démocratie, des dissidents, militants des droits humains et anciens prisonniers politiques se sont réunis au Centre International de Conférences de Genève pour attirer l’attention internationale sur les abus des droits humains commis par divers gouvernements autoritaires.

Le sommet a débuté par un discours de l’ancien Premier ministre français Manuel Valls, qui a préparé le terrain pour une série de témoignages courageux et poignants de ceux qui ont souffert sous des régimes oppressifs, soulignant des problèmes urgents des droits de l’homme qui nécessitent une attention mondiale.

Hillel Neuer, Directeur de UN Watch — l’une des 25 ONG ayant organisé cet événement significatif regroupant des centaines de personnes — a déclaré :

« Ceux qui vont prendre la parole aujourd’hui, directement ou par l’intermédiaire de leurs proches parce qu’ils sont en prison, sont véritablement exceptionnels. Ils ont choisi de ne pas se taire. Au péril de leur vie et de celle de leurs familles, ils ont décidé de s’attaquer aux dictatures et aux oppresseurs, consacrant leur existence aux principes de liberté, de justice et de droits de l’homme — les libertés que nous chérissons tous profondément. Nos principes. »

– La remise du Prix des Droits des Femmes 2024 à Fatou Baldeh, une militante de premier plan contre les mutilations génitales féminines (MGF). Dans un discours profondément poignant, Baldeh a lancé un appel urgent à l’action suite à l’abrogation récente de la loi anti-MGF en Gambie, un revers dévastateur pour la lutte contre cette pratique cruelle. Elle a déclaré: « Résoudre les défis des droits humains est difficile. Celui-ci, heureusement, est facile. Si nous agissons maintenant, nous pouvons en finir pour toujours avec les MGF. »

 

 Iran International a été reconnu pour son reportage sans faille de la révolution en cours en Iran. Les journalistes Aliasghar Ramezanpour et Pouria Zeraati, qui ont accepté le prix, ont appelé la communauté internationale, y compris les organisations de droits humains, les professionnels du droit, les activistes et les médias, à soutenir activement les changements de politique en faveur de la démocratie et contre les régimes qui violent les droits humains fondamentaux.

 

– Victor Navarroun militant vénézuélien des droits humains et survivant de la tristement célèbre prison de Helicoide, a décrit la réalité brutale de la torture : « La déshumanisation qui existe dans la torture est impossible à expliquer en un mot, mais si des mots existent pour répudier la torture, il y a des actions pour l’abolir. »

 

– Le programme a également mis en lumière des problèmes spécifiques auxquels la communauté mondiale est confrontée aujourd’hui, y compris la censure de l’internet en Chine (“Au-delà du Grand Firewall“), la lutte contre l’oppression politique au Zimbabwe et le combat continu pour la démocratie dans des lieux comme le Bélarus et le Vietnam.

« Nous vivons dans un monde où les terroristes sont invités sur les tapis rouges et les activistes doivent se battre pour leur propre survie », a témoigné Gazelle Sharmahd, fille de Jamshid Sharmahd, journaliste actuellement condamné à mort en Iran.