Samantha McEwen est une artiste anglo-américaine à propos de laquelle Keith Haring déclare dans l’une de ses interviews : « Arrivé à New York, je passais mon temps à l’école, la School of Visual Arts. Tout était nouveau et excitant. J’avais 20 ans. Dans mon cours de dessin, j’ai tout de suite été attiré par une fille qui s’appelait Samantha McEwen ».
Samantha McEwen a grandi dans une famille d’artiste. Un père, célèbre peintre botaniste, et musicien folk Écossais, un oncle critique d’art, des cousines plasticienne et romancière, et un frère artiste conceptuel. A 17 ans, elle décide de quitter Londres pour New York et inscrit alors à la School of Visual Arts, pour elle le début de son aventure de vie ?
Dans le bouillonnement culturel de l’époque des années 70/80, au moment où l’art contemporain s’oriente vers l’art urbain, avec une montée en puissance de la pop et du graffiti, Samantha
devient membre à part entière de la scène du célèbre Club 57 situé dans l’East Village. Ce lieu incontournable du monde de la création, lui permet ainsi de rencontrer notamment Basquiat, Scharf, Mapplethorpe, Andy Warhol et Keith Haring, qui lui deviendra un de ses meilleurs meilleur ami. Des rencontres qui marqueront sa vie, en se faisant notamment portraiturer par les célèbres Francesco Clemente et Alex Katz, une trace d’ores et déjà qu’elle laissera à jamais dans l’histoire de la création. Une période pleine de vie qui marquera aussi le début de ses créations.
Elle exposera à deux reprises au cours des années 1980, dans la galerie Tony Shafrazi, et elle participera à de nombreuses expositions de groupe en compagnie des plus célèbres artistes du moment. A la fin des années 1980 à New York, la plupart de ses amis disparaissent, emportés par le sida ou la drogue.
De retour à Londres dans les années 1990, elle poursuit ses créations qui oscillent indifféremment entre art abstrait et art figuratif, tout en expérimentant parfois des matériaux inattendus comme le pigment argenté, le papier de riz japonais, l’acétate, les bâches.
Ses premières œuvres figuratives représentent dans une grande poésie le monde animal. Aujourd’hui, où en est Samantha ? Il est écrit dans sa revue de presse, je cite : Chez McEwen c’est le «monde matériel», personne ne manque de rien. Samantha McEwen étanche la soif d’esthétique moderne tout en faisant signe à l’enfant intérieur de quelqu’un d’autre avec un pur régal pour les yeux.
Représentée par la galerie Modesti Perdriolle, qui dit notamment : L’œuvre de Samantha est totalement représentative des années 1980, elle fait partie de ces redécouvertes auxquelles nous avons le grand plaisir d’apporter, notre modeste contribution !
Le temps qui a passé comme toujours, Samantha nous propose cette année, un livre sur Samantha McEwen, qui retrace la vie et l’oeuvre de Samantha McEwen du début des années 1980 à nos jours, avec des textes de Linda Yablonsky et Hervé Perdriolle, accompagnée d’une conversation entre Samantha McEwen et Neal Brown.
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