Lignes d'Azur
Lignes d'Azur

La loi du plus fort peut aussi conduire à l’abus de pouvoir ! Abus de pouvoir sur Lignes d’Azur à Nice !

La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l’allons montrer tout à l’heure, déclamait Jean de La Fontaine en 1668 dans la fable “Le Loup et l’Agneau“. “La justice est sujette à dispute, la force est très reconnaissable et sans dispute. Ainsi on n’a pas pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu’elle était injuste, et a dit que c’était elle qui était juste. Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.Blaise Pascal en 1669. Lire :  https://www.philolog.fr/du-droit-du-plus-fort-rousseau/

Il est important aussi de noter qu’un service public à caractère industriel et commercial comme l’indique Lignes d’Azur doit : Pour accomplir leur mission de service public et satisfaire les intérêts collectifs, les organisations publiques doivent respecter quatre principes de fonctionnement : égalité, équité, adaptabilité et continuité.

Hors chez Lignes d’Azur il n’en n’est rien ! Les utilisateurs  de ses services n’en sont pas non plus très heureux. Lire les avis sur Trustpilot.

Les faits : 

Arrivé sur Nice le 30 novembre 2023, et après avoir quitté l’aéroport, j’ai pris la direction du tramway afin de me rendre au lieu auquel j’étais attendu, sur le quai, je me suis dirigé vers les distributeurs de billets.

Alors que l’on m’avait indiqué que l’on pouvait acheter un billet à 1€70, la machine ne proposait que des forfaits. J’ai d’abord cherché une assistance, mais aucune personne de chez Lignes d’Azur à l’horizon. De nombreuses personnes à ce moment se sont retrouvées dans la même situation, et j’ai demandé à un conducteur qui venait de quitter son train, ce que je devais faire, il m’a conseillé alors de télécharger l’application, chose que j’ai immédiatement fait. Mais une fois mes coordonnées bancaires enregistré, il m’a été impossible de valider l’achat de mon ticket. Etant déjà dans le tramway, j’ai décidé de continuer mon trajet afin de trouver une solution. J’ai quelques minutes plus tard rencontré un agent de la régie et je lui ai demandé de bien vouloir m’expliquer comment je devais valider cet achat, et la seule réponse que j’ai obtenue, c’est la demande de ma pièce d’identité. Il m’a fait sortir du train et je lui ai répété ma demande du fonctionnement de l’application. Il a appelé un de ses collègues qui lui aussi m’a demandé ma pièce d’identité. Puis m’a indiqué que je n’avais pas lu l’article au sujet du NFC. Je lui ai répondu que j’avais aussi valider sur mon mobile le NFC et que cela n’avait rien changé et que je n’ai pas pu plus régler le Trajet. N’obtenant aucune réponse de la part de ces contrôleurs à ce sujet, ils ont ensemble commencé à me menacer notamment d’appeler la police en m’indiquant que le coût était de 300 €. Je n’ai pas donné suite à cette proposition, chargé et en retard, je n’avais pas le temps de faire ce détour, même si j’en avais vraiment envie, ce qui peut être m’aurait permis d’être entendu. D’ailleurs, j’ai été débité 2 fois de 1€70 sur mon compte en banque.

De fait, le comportement de ces 2 agents a été simplement de me dresser un PV auquel la case – Refus de signer – a été coché sans mon approbation, et que le 40 € d’amende ont été additionné de 40 € de frais de dossier ! Sans aucune écoute du problème, ils ont également refusé de me donner le numéro de leurs matricules !

Ce n’est que le 3 décembre que j’ai compris le problème en arrivant à la station Alsace/Lorraine. J’ai à nouveau essayé de régler mon transport avec l’aide l’application : Impossible. Je me suis dirigé vers le distributeur de billets où effectivement la possibilité d’acheter un billet à l’unité était possible, non pas à 1€70€ mais à 3€70. J’ai donc réglé les 3€70 et j’ai reçu une carte : Numéro : 3 319035 401. Arrivé de nouveau à l’aéroport, j’ai bien constaté que la version d’achat d’un ticket unique n’existait pas.

Quoi qu’il en soit, je signale que j’étais présent à Nice, en tant que journaliste, car invité par le Festival OVNI pour couvrir l’événement.

En résumé, arrivé dans un lieu chargé de mon matériel, et où aucun agent de la régie Ligne d’Azur n’est présent, je pense qu’il y a déjà là un problème. D’ailleurs le premier conducteur auquel j’ai posé ma question, sur l’achat d’un billet,  et qui ne m’a pas répondu, m’a laissé pantois !

Qui qu’il en soit, chargé de bagage est sans aucune assistance de la régie, je trouve que de ne mettre en place que des contrôleurs, n’est pas du tout sympathique, ni commercial. C’est pourquoi, j’ai parvenir un courrier de réclamation à Monsieur Monsieur Gaël Nofri, le Président de Lignes d’Azur, dont j’ai envoyé une copie à Monsieur le maire de Nice Monsieur Christian Estrosi.

Je n’ai à ce jour reçu aucune nouvelle de ma réclamation et cela malgré mes relances. Par contre j’ai reçu un avis de paiement d’un montant maintenant de 180€ !

La loi du plus fort est de nouveau d’actualité. Le comportement des agents de Lignes d’Azur est vraiment inexplicable, inconcevable, irrespectueux. Aujourd’hui, la presse s’interroge sur les primes sur le contrôle des titres de transport à la SNCF et à la RATP, dont les contrôleurs sont rémunérés en fonction des procès-verbaux. Du côté de la RATP, la donne est similaire. Au sein du réseau ferré, les agents des gares et des stations fonctionnent par équipes. Un panier total équivalent à 10% du montant des amendes qu’ils parviennent à dresser et qui sont payées sur place est redistribuée à l’équipe et répartie entre chaque agent, confie une source syndicale à TF1info, confirmant des informations du Parisien.

Selon Nice Matin et leur enquête sur ” Les contrôleurs Lignes d’azur sont-ils ” payés au chiffre” comme à la SNCF et à la RATP ?” et selon le Président de Lignes d’Azur qui déclare notamment : “Ce genre de prime ou d’intéressement n’existe pas. Les contrôleurs ne perçoivent pas un centime de plus s’ils dégainent PV sur PV. Et le président de la régie métropolitaine de transports collectifs n’entend pas changer la règle. “Nous n’avons même pas de chiffres par agent.” Gaël Nofri y verrait même des effets pervers: “Cette idée que seul le chiffre compte pose aussi la question de la répartition des contrôleurs. Si on rétribue nos agents au chiffre, qui va contrôler les lignes de bus? Qui va contrôler la nuit? Ils voudront tous faire le tramway aux heures de pointe. Mais il faut trouver un équilibre…” (Source Nice Matin).

Donc à qui profite le crime au sein du réseau Lignes d’Azur ? Entre les non-réponses de la Présidence, mais aussi du Maire de Nice, et du comportements de leurs agents, on pourrait pensé le contraire ? Car pourtant tous les éléments prouvant ma bonne foi ont été fourni en temps et en heure à la régie.

En résumé, il est particulièrement très difficile de se défendre contre des entités qui abusent de leurs pouvoirs, c’est insupportable ! Il serait bien que cela change !

Si vous-même, vous avez eu, ce même genre de problème avec le réseau Lignes d’Azur, dites-le-nous ! à contact(à)artsixmic.fr. merci !