Les Journées Internationales du Film sur l’Art du Louvre se tiendront cette année du 5 au 14 avril.
Les Journées Internationales du Film sur l’Art du Louvre se tiendront cette année du 5 au 14 avril, avec une grande carte blanche à Mohamed Bourouissa sur le premier week-end (du 5 au 7 avril).
Quels liens singuliers le cinéma tisse-t-il avec la sculpture, la peinture, la musique et la photographie, et entre ces disciplines artistiques ? Comment se construit, se piège ou se perd le regard ? En quoi l’atelier cristallise-t-il le mystère ou le miracle de la création ?
Tels sont les thèmes que viennent interroger films récents, inédits, hommages, cartes blanches et rencontres de cette nouvelle édition des Journées internationales du film sur l’art (JIFA), rendez-vous annuel du cinéma et de l’art au Louvre.
Pour sa programmation aux JIFA, conçue en dialogue avec Hugo Vitrani, Mohamed Bourouissa se confrontera à la relation entre musique et images en mouvement, une préoccupation centrale dans son travail actuel, par une programmation associant projections (pour certaines en avant-première), discussions, lectures, sessions live et parcours dans les Tuileries – où comment repenser le son comme mode de connaissance.
Dans sa deuxième partie, le festival continuera de s’interroger cette année encore sur les liens singuliers que le cinéma tisse-t-il avec les arts plastiques.
Au programme de la sélection 2024 : un hommage à Patrice Chéreau, une carte blanche aux Beaux-Arts de Paris, un cycle « Dans l’atelier » avec plusieurs avant-premières parisiennes et un hommage à Carlos Saura avant un cycle « Regards » avec un hommage à Jean-Luc Godard et la projection en avant-première de Klaus Mäkelä – Vers la flamme de Bruno Monsaingeon.
Billetterie : www.louvre.fr
Mohamed Bourouissa
Né à Blida (Algérie) en 1978, Mohamed Bourouissa vit et travaille à Gennevilliers (Île-de-France). Animé par un imaginaire du disparate, l’artiste manipule, déplace et étire les langages pour créer des interdépendances vibratoires.
Du dessin à la photographie, du film à la sculpture, de l’aquarelle au son en passant par ses collaborations avec des communautés ou avec des plantes, Mohamed Bourouissa explore notre conscience contemporaine, à travers des images, ses structures de pouvoir, des fantômes du colonialisme aux gloires de la culture pop. En 2024, il est le premier artiste invité à concevoir un portrait des Tuileries en cinquante-deux itérations, sur le compte Instagram du musée du Louvre, tandis que le Palais de Tokyo lui consacre une exposition personnelle retraçant plus de vingt années de création.
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