Exposition Eternel Mucha
Exposition Eternel Mucha - Photo : DR

L’exposition “Eternel Mucha” met en lumière l’héritage du maître de l’Art Nouveau, Alphonse Mucha.

Natif de Moravie, et arrivé de Vienne à Paris en 1887, Alphonse Mucha est catapulté sur le devant de la scène artistique en 1894 par une collaboration avec l’actrice Sarah Bernhardt qui joue alors dans Gismonda. L’affiche qu’il compose lui ouvre les portes d’un partenariat avec l’actrice qui durera six ans et d’un monde qui, en retour, s’empare avec enthousiasme de son iconographie complexe.

« Mucha et Sarah Bernhardt se rencontrent en 1894. C’est le début de leur longue histoire d’amitié et de fidélité. J’ai imaginé le Parfum de cette comédienne mythique à laquelle Jacques Guerlain, en 1900, dédie « Voilà pourquoi j’aimais Rosine », en entremêlant l’accord floral-oriental avec la violette et le camélia, les fleurs préférées de Sarah Bernhardt. » Marie Caroline Symard Parfumeur chez TechnicoFlor Parfums, en charge de la création des parfums de l’exposition “Eternel Mucha“.

Eternel Mucha

Figure majeure de l’Art Nouveau, et précurseur de la publicité, l’exposition “Eternel Mucha”, offre aux visiteurs une expérience immersive, interactive et multisensorielle, au travers quatre parfums inspirés de la vie du pionnier de l’art de l’affiche. Grâce au travail olfactif réalisé par TechnicoFlor et l’utilisation des technologies de projection les plus avancées, l’exposition offre une approche inédite de l’œuvre et des influences de Mucha, plongeant les visiteurs dans l’univers de cet artiste fascinant.

Le premier parfum, diffusé dans la salle « Atelier » de l’exposition recrée l’ambiance olfactive de l’Atelier de Mucha, “Quand on arrive dans cet atelier, le visiteur se retrouve plongé dans un entrelacs d’odeurs familières de vieille maison, des outils de l’Artiste et du sacré de l’encens . Pour créer ce parfum, j’ai imaginé l’odeur du bois du parquet, des étagères, des livres, des fauteuils et meubles cirés, mêlés aux effluves de térébenthine, de gouache et d’encens qui était l’odeur préférée de Mucha. Ce parfum le ramène en Moravie, dans les églises où il chantait enfant“, puis Les Fleurs : “Les fleurs sont omniprésentes dans la vie et l’œuvre de Mucha dont les « femmes-fleurs » sont toutes en courbes et en volutes. Le Lys blanc, symbole de pureté, était sa préférée. Il appréciait également la marguerite et le pavot et son atelier à Paris, rue du Val de Grâce était bordé de rosiers, de clématites, d’asters et de rhododendrons. C’est tout cet univers féminin et floral qui m’a guidée pour créer ce deuxième Parfum” poursuit Marie Caroline, et enfin, La Moravie : “Mucha a passé son enfance en Moravie. Le baroque tchèque et les bâtiments religieux l’impressionnent. Il est choriste à l’église et apprécie les chants byzantins et grégoriens ainsi que l’encens qu’il affectionne tout particulièrement. De ses promenades en pleine nature, il ramène des bouquets de fleurs sauvages, fleurs des champs, églantines, primevères, marguerites, pois de senteurs et violettes. Avec 3ème parfum, j’ai voulu illustrer le contraste entre ces deux facettes de l’enfance de l’Artiste, la vie au grand air et la vie spirituelle des églises “, ajoute Marie Caroline Symard.

 Rêverie, 1897 © Mucha Trust / Bridgeman Images – Mise en page Valérie Besser
Rêverie, 1897 © Mucha Trust / Bridgeman Images – Mise en page Valérie Besser
Le 18 septembre 2023, La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par une œuvre d’Alphonse Mucha.

Un visage de femme, jeune, qui vous regarde, le corps drapé dans un vêtement ample, empreint à la fois de tradition et de modernité, des épaules nues, une couronne de fleurs qui se fond dans un décor tout en courbes, élaboré, à la fois parure et relief d’un espace idéalisé. La jeune femme semble lire ce qui doit être un catalogue. Lorsque, en 1897, il compose cette image publicitaire intitulée Rêverie pour Champenois, son éditeur et imprimeur, Alphonse Mucha s’est installé à Paris depuis dix ans. Rêverie, 1897

  • Œuvre : Alphonse MUCHA Impression : héliogravure
  • Format du timbre : 40,85 x 52 mm
  • Présentation : 9 timbres à la feuille Tirage : 450 000 exemplaires
  • Valeur faciale : 2,32 € Lettre Verte 100g
  • Conception graphique timbre à date : Valérie BESSER

ÉTERNEL MUCHA : De l’art nouveau à nos jours, l’influence d’un artiste intemporel
Exposition jusqu’au  5 novembre 2023

Grand Palais Immersif
110 rue de Lyon
75012 Paris

https://grandpalais-immersif.fr/