Omaggio à Saadi by Anousha Nazari : Harmonies persanes pour célébrer la Fête de la Musique !
À l’occasion de la Fête de la Musique 2023, Anousha Nazari, la chanteuse lyrique iranienne, et Saleh Kashefi, le réalisateur iranien, dévoilent «Omaggio à Saadi». Cette création fusionne habilement la musique classique, la poésie persane et l’art vidéo contemporain, se situant à la croisée de différents univers artistiques.
En hommage à Saadi, illustre poète persan du XIIIème siècle, Anousha Nazari sublime une mélodie persane créée par le célèbre compositeur et chef d’orchestre iranien, Morteza Hannaneh (1923-1989).
La vidéo met en exergue la voix envoûtante d’Anousha Nazari, chanteuse lyrique iranienne installée à Paris. Avec son talent incontestable, elle fait rayonner la composition de Hannaneh par l’intermédiaire de sa voix prodigieuse et de sa connaissance approfondie du répertoire persan, transmettant l’intensité émotionnelle de la musique avec une passion authentique. L’œuvre se voit enrichie par l’apport de Saleh Kashefi, qui y injecte une nouvelle dimension grâce à son sens artistique et à sa manière unique d’aborder le médium vidéo. Utilisant habilement son aptitude pour le montage visuel, il crée une ambiance hypnotique qui accentue la portée émotionnelle de la musique.
« Omaggio a Saadi » est l’œuvre conjointe de ces deux artistes qui ont grandi sous la dictature du régime iranien, où ils ont connu de nombreuses restrictions, dont l’interdiction du chant solo féminin. Aujourd’hui exilés en Europe, ils présentent une vision renouvelée de la culture iranienne, loin des idées préconçues. C’est une fenêtre qui dévoile la richesse et la diversité de la culture iranienne contemporaine et le talent de ses artistes.
Le projet, produit par l’association Gondishapour, est diffusé en accès libre sur les réseaux sociaux et les plateformes de streaming depuis le21 juin 2023.
« J’avais dans l’esprit que quand j’arriverais au rosier, je remplirais de roses le pan de ma robe, pour en faire un présent à mes camarades. Lorsque je fus arrivé , l’odeur des roses m’enivra tellement, que le pan de ma robe m’échappa de la main. »
« 0 oiseau du matin (c’est-à-dire, ô rossignol ), apprends du papillon comment il faut aimer; car, consumé, il a rendu l’âme sans se faire entendre. Ces présomptueux sont ignorants dans la recherche de l’amour, parce que celui qui en a eu connaissance, n’a pas recouvré son intelligence. »
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