“Anahita Ghabaian Etehadieh : Espace vital : femmes photographes iraniennes“, invite à regarder l’Iran à travers l’objectif des femmes, dans un contexte historique où les Iraniennes revendiquent leurs droits avec détermination et courage .
Ce livre invite à regarder l’Iran à travers l’objectif des femmes, dans un contexte historique où les Iraniennes revendiquent leurs droits avec détermination et courage. Trois générations de photographes cohabitent ici. Si chacune d’elles aborde l’un des nombreux questionnements et bouleversements que traverse la société iranienne, le féminisme transcende leurs œuvres. Engagement et poésie sont les maîtres mots des travaux réunis. Qu’ils soient documentaires ou conceptuels, tous évoquent la société iranienne et contiennent une charge politique qui, si elle est rarement exprimée frontalement, est souvent métaphorique.
Dans le contexte des tensions et des soulèvements des dernières semaines qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, ce livre rassemble avec une intense vitalité les travaux d’une vingtaine de femmes photographes iraniennes, dont l’expression est régulièrement muselée et les productions sous surveillance. Les œuvres de ces 23 femmes photographes témoignent d’une incontestable maturité et d’une exceptionnelle vitalité.
« La photographie est un art encore jeune en Iran, mais je l’ai vue évoluer considérablement depuis une vingtaine d’années, époque où j’ai créé à Téhéran Silk Road, première galerie dédiée exclusivement à la photographie. Bien qu’elle ne soit soutenue par aucune institution, la photographie iranienne voyage de plus en plus hors de ses frontières et commence à suivre le chemin emprunté avant elle par le cinéma : l’engouement de l’Occident s’affirme, des œuvres entrent dans les collections de grandes institutions internationales, l’intérêt des collectionneurs s’amplifie… Les femmes photographes iraniennes nous invitent à nous plonger dans cette société mal connue, où la photographie est un espace vital pour s’exprimer. » Anahita Ghabaian Etehadieh
Anahita Ghabaian Etehadieh a fondé en 2001 à Téhéran Silk Road, première galerie iranienne consacrée à la photographie contemporaine.
Anahita Ghabaian Etehadieh : Espace vital femmes, photographes iraniennes
Naïri Nahapétian : Une enquête familiale entre Paris et l’Iran, de la révolution islamique de 1979 à aujourd’hui.
L’exil d’une petite fille de 9 ans, qui fuit la révolution islamique d’Iran, seule avec sa mère. Son père n’a jamais pu les rejoindre. Pourquoi ? Naïri Nahapétian, autrice reconnue de romans policiers, se lance dans une enquête pour comprendre ce qui l’a privée de son père. Une autobiographie qui se lit comme un polar. Un texte sensible et personnel, de la solitude à Paris aux premières violences subies par une jeune femme, en passant par les réunions de familles chaleureuses à Téhéran, qui émeut le lecteur.
“Je sais que vous ne reviendrez pas.” C’est par ces mots que mon père nous a dit au revoir à l’aéroport quand nous avons quitté Téhéran en août 1980 […]. Quarante ans après, j’ai réussi à comprendre pourquoi mon père est resté coincé en Iran alors que nous nous trouvions à Paris. »
Naïri Nahapétian : Quitter Téhéran
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