Geisha, Sushi, soumise…Sushi janai sushi janai…Tu me grailleras pas comme un sushi…”Sushi” parle de sexisme et de racisme – la fameuse double peine dont peuvent souffrir les femmes non blanches.
“L’album Aïda/ 間 qui sortira en 2022 raconte et exprime mon identité franco-japonaise. Je voulais que le va et vient entre ces deux langues extrêmement éloignées se fasse naturellement, comme dans mon cerveau qui a été entraîné très jeune à basculer entre les deux. Mêler mes influences japonaises et françaises au niveau musical me passionne. Sushi montre une des facettes de cette aventure. AÏDA est sûrement l’unique album purement Franco-japonais, autant dans les paroles que dans la musique, évoquant, racisme anti-asiatique, féminisme, exil et surtout les questionnements autour de son identité.” Maïa Barouh
Maïa Barouh, nous propose aujourd’hui sont deuxième album nommé “Aida”, où elle y mêle chant incantatoire, flûte aux attaques un brin mystique, rythmes numérisés et où vous danserez aussi au milieu de la cité des fleurs ! Le nouvel album sortira chez Saravah. Avec son nouveau single “Tokyo Ondo”, elle rendait un bel hommage à Tokyo, sa ville de cœur et la ville de ses deux naissances dit-elle, celle où tout à commencer.
SUSHI / 寿司 : Geisha, Sushi, soumise….
“Sushi parle de sexisme et de racisme – la fameuse double peine dont peuvent souffrir les femmes non blanches.” Ayant un physique plutôt typé, je me suis souvent sentie mal à l’aise devant des phrases du genre “ T’es japonaise ? J’adore les japonaises !“, “Les femmes asiatiques sont tellement féminines …”
“J’ai eu besoin de dénoncer cela à ma façon, c’est à dire avec beaucoup d’hémoglobine et de décalage. L’autre idée pour moi est aussi d’encourager les femmes japonaises à s’exprimer et se révolter contre un système patriarcal encore bien implanté au Japon. Le texte en partie rappé a été co-écrit avec Elea Braaz, ma rappeuse préférée. Ses textes, en plus de faire sonner la langue française comme personne, sont engagés et détournent les codes. J’ai eu envie de l’énergie du rap pour ce thème particulièrement enrageant.” Maïa Barouh
Le morceau commence avec un extrait du film érotique/poétique tant aimé des français : “L’empire des sens“, dans lequel on entend une conversation entre un homme et une femme, très clichée – homme dominant, femme soumise à ses désirs… Mais ceux qui connaissent le film savent bien comment tout cela se termine…dans le sang…avec la femme tenant le couteau ! Le clip a venir été réalisé par Kirk Wolf un jeune réalisateur Américain basé au Japon. Ce track a été composé et produit par Maïa et réalisé par MaJiker (Camille, Berywam…).
Le site de Maïa Barouh : http://www.maiabarouh.com/
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