Valérie de Berardinis, est une peintre plus que séduisante, qui est à la recherche de son Moi.
Ce que j’aime dans la vie, c’est de partir à la découverte de l’autre, de le questionner, de le photographier, de le filmer, de satisfaire ma curiosité, qui en demande toujours davantage. Souvent trop bavard, je pourrais pratiquement m’y noyer. Alors pour ce faire, je chemine et j’arpente les allées de la vie, des galeries, des foires et des salons et parfois même, je deviens presque aussi expert.
C’est ainsi que j’ai rencontré Valérie de Berardinis, une peintre plus que séduisante, qui est à la recherche de son Moi. Valérie qui a beaucoup voyagé, s’est notamment attachée dans sa peinture à ce que le corps guide notre esprit et non l’inverse, “dit-elle”. C’est en devenant outil de création que le corps nous révèle
Elle puise son inspiration dans la force de vie de la terre africaine. Ses séjours au Bénin dans la culture Vaudou Yoruba des Orishas, mais aussi à Cuba, lui ont fait apprendre qu’il peut se retranscrire de maintes et maintes manières, à la fois dans la forme mais aussi dans la pensée.
En fait ce qu’elle aime c’est chercher et rechercher continuellement ce qu’elle est, même si cela n’est pas simple, elle l’exprime de façon claire, sans tourner autour du pot… de peinture ?
Bien que d’origine italienne, son enfance ivoirienne lui a apporté une perception et une sensibilité dont elle prit goût à profiter. Couche après couche, elle fait de la transparence son outil de prédilection, afin sans doute et petit à petit, de pouvoir disparaître.
Fille d’un peintre italien (Mario De Berardinis) reconnu, pour ses affiches de cinéma, elle a réussi, à comprendre la peinture par son odeur, et son mystère. A ce père, mort beaucoup trop tôt, elle a consacré une partie de son existence, à la valorisation de son travail.
Sa vie est entièrement sa source d’inspiration. Son corps est le champ de sa création, mais également, dans l’idée d’un travail de mémoire, « d’un état de passage » dit-elle ! Ce corps qu’elle protège et sacralise par des superpositions de couleurs diffuses, elle le met en scène, elle l’expose !
Tout en continuant à s’interroger, à essayer de se comprendre enfin, elle pratique les arts martiaux. Dans cette discipline, elle y découvre l’échange d’énergie et l’engagement total de l’humain, qu’elle veut inscrire dans sa production, et dans son rapport à ce vaste monde.
Baignée dans la peinture dès son enfance, elle s’épanouit aujourd’hui, à travers une palette de couleurs qui ensemence une vie pleine et riche.
De couleur jaune, Valérie de Berardinis, (c’est ainsi qu’elle se rêve), resplendit dans une douceur qu’elle aime être sienne. Dans ses « Extimes », initialement nommés autoportraits, elle nous livre une part de son d’intimité et les multiples révolutions de son être.
Pour elle, l’eau, la terre, la forêt, le feu, la couleur, l’être sont des questionnements fondateurs. Ils en deviennent des incantations qui permettront, un jour peut-être de passer d’un monde à l’autre.
La recherche de l’un fait que l’on peut découvrir la richesse de l’autre, dans un partage d’une création universelle qui fait encore que nous puissions continuer à vivre encore ensemble ! Merci Valérie de nous laisser te regarder et t’écouter.
Le site de Valérie de Berardinis : vdeberardinis.com
Podcast : Valérie de Berardinis : Portrait !
Valérie de Berardinis - Extime et Hors de soi
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