Raymond Depardon à l’Institut Lumière : Une rétrospective de ses films, ainsi que l’extraordinaire exposition “Le Désert américain“.
Le désert saharien, Grenoble 68, l’entrée des chars à Prague, la chute du mur de Berlin, la mort de John Lennon, la guerre au Liban et la vie quotidienne, la paysannerie, la modernité, les villes, les tribunaux, la vie politique, l’œuvre (photographique et filmique) de Raymond Depardon est immense, inclassable, unique.
Raymond Depardon, né en 1942 à Villefranche-sur-Saône en pleine période de décolonisation africaine, se passionne très tôt pour la photographie en prenant comme sujet la ferme familiale. Il sera aussi également marqué par les travaux des ethnologues Claude Levi-Strauss et de Pierre Clastres : « A l’époque c’était eux les meneurs, les philosophes qui posaient des questions. Cela a forgé chez moi quelque chose de différent». Raymond Depardon
Et puis il y a eu les rencontres décisives avec des cinéastes comme Chris Marker ou Jean Rouch, et la découverte du « cinéma-vérité ». Raymond Depardon, c’est en résumé 60 ans d’images et d’histoires.
Cinéaste, journaliste, co-fondateur de l’agence de presse Gamma, il décrit son époque comme personne, qui s’étend de l’Afrique aux grandes plaines américaines, des métropoles asiatiques aux campagnes françaises. Il cofondera l’agence GAMMA 1966, avant de devenir un des piliers de l’agence Magnum, suite à la mort de son grand ami photographe Gilles Caron.
C’est pour honorer le travail hors du commun de cet enfant du pays que l’Institut Lumière propose en septembre une rétrospective de ses films, ainsi que l’extraordinaire exposition Le Désert américain.
L’exposition : Le Désert américain
Après la mort brutale du monteur de ses films, Olivier Froux, au moment même où ils allaient commencer ensemble le montage de Faits divers, Raymond Depardon initie son grand projet américain, fruit de trois voyages. Composés d’images d’Arizona, de Las Vegas, des canyons désertiques, mais aussi des studios hollywoodiens ou de la prison d’Alcatraz, le projet est traversé par un fil conducteur qui relie cet ensemble : le voyage, la mort et la traversée du désert.
Deux soirées événement
Mardi 7 septembre en présence de Raymond Depardon et Claudine Nougaret
- 18h30 – Rencontre avec Raymond.Depardon animée par Thierry Frémaux
- 20h30 : Projection de Journal de France
Mercredi 8 septembre, en présence de Raymond Depardon et Claudine Nougaret
- 18h : Vernissage de l’exposition Le Désert américain à la Galerie Cinéma de l’Institut Lumière (20, rue du Premier-Film, Lyon 8e)
- 19h30 : Projection de Mon arbre (2019, 24 min), suivie d’une discussion avec le public et de la projection présentée de La Captive du désert (1989, 1h38).
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