Hybride 4 c’est une exposition, des concerts, des performances, des conférences, un accueil personnalisé, l’accueil des groupes et des idées !
“Le thème de cette 4e édition, « OUVRIR », est a dessein non directif, anti-autoritaire. Il s’inspire de la réalité de l’art actuel, au-delà de son formatage institutionnel ou critique. Cette réalité, c’est la diversité, une multitude d’expressions et de points de vue à la mesure de l’individu contemporain non résigné, rétif à la normalisation et de moins en moins aligné. Une situation prodigue d’œuvres recourant fréquemment à l’hybridation tous azimuts, de la pratique au vocabulaire des formes et des énoncés.” Paul Ardenne, commissaire de l’exposition
Née en 2011 à Douai, la biennale d’art contemporain «Hybride» a réuni en trois éditions avec plus d’une centaine d’artistes reconnus ou émergents, français ou internationaux, 10 000 visiteurs dans la plus grande mixité. Pour son 10e anniversaire, Hybride a choisi de répondre à l’invitation de Cou2com qui lui propose pour la première fois la délocalisation de l’événement pour la ville de Lens, avec comme écrin l’ancienne Banque de France.
43 artistes plasticiens régionaux, nationaux et internationaux, se trouvent réunis cette fois-ci autour du thème «ouvrir», dans les images mixtes et la pluridisciplinarité (peinture, photo, sculpture, vidéo, installation et performances). Ouvrir c’est mettre en communication avec l’extérieur, atteindre l’intérieur. Ouvrir l’accès pour découvrir. Ouvrir les bras pour se retrouver, la bouche pour l’appétit. Ouvrir le coeur, l’esprit. Ouvrir enfin les portes fermées des confinements.
Paul Ardenne qui ajoute ” HYBRIDE pourquoi ? L’hybridation est un moyen d’agir sur les formes de construction et de perception du réel par la transformation des objets, des techniques, des outils et des pratiques. Le but recherché : inventer des structures et des formes renouvelées, plus conformes à l’attente, ou moins usées. Hybrider intensifie l’adaptation. Activité liée à l’humain depuis les origines, l’hybridation décloisonne le réel, elle aménage la vie et la rend plus vivable, moins contrainte au registre social, politique, environnementale, esthétique.”
A noter le Samedi 26 juin à 17 h une discussion par Paul Ardenne sur :
« En quoi l’art contemporain est-il essentiel ? » La crise de la Covid-19, sur fond de contraintes sanitaires, a contribué à disqualifier au plus haut niveau la culture, décrétée en France « non essentielle » à la bonne marche de la société. Pourquoi tant de mépris ? Pourquoi cette exclusion ? L’artiste contemporain, acteur majeur du champ culturel, est-il voué à l’obsolescence politique ?
Lieux :
- HOTEL-DE-VILLE : dépôt d’oeuvre in situ de Bertrand Gadenne
- OFFICE DE TOURISME : dépôt d’oeuvre de Lana Ruellan
- MUSEE DU LOUVRE-LENS : dépôt d’oeuvre de Corine Borgnet
- MAISON SYNDICALE : dépôt d’oeuvre de Grégory Watin
- STADE BOLLAERT : dépôt d’oeuvre de Freddy Pannecocke
- HOTEL LOUVRE LENS (sous reserve) : dépôt d’oeuvre in situ de Dany Reyam
Toutes les informations sur : https://www.smacasso.com/
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