Les femmes malagasy, se sentent de plus en plus libre ! Leurs voix comptent désormais !
Les femmes Malagasy
Il fut un temps où le rôle qu’une Malagasy pouvait acquérir se limitait à la gestion de la case familiale. Les parents l’inculquaient seulement des valeurs et des normes nécessaires pour que leurs filles fassent figure de bonnes épouses. Dorénavant, cette époque est dépassée. Les femmes Malagasy marchent vers leurs indépendances financières.
Le mariage ne constitue plus le seul endroit où elles peuvent s’épanouir. Le monde s’est peu à peu ouvert aux femmes Malgaches.
Le dévouement des femmes malagasy
Doté d’un grand cœur altruiste, elle se sacrifie pour créer un monde meilleur. C’est une femme polyvalente qui se charge un peu de tout sans oublier son propre bonheur.
Déterminées à réussir sur le plan professionnel
La principale ambition de beaucoup d’entre elles, reste la réussite professionnelle avec ou sans diplôme. Elles ne se laisseront pas intimider face à l’ampleur des tâches. La difficulté qu’elles puissent rencontrer dans le domaine ne les effrayent presque plus. Le commerce, le marketing, l’entreprenariat et bien d’autres leur sont compatibles en raison leur nature persuasive. Chaque journée qui se lève est pour elles, une opportunité pour briller. Les Femmes Malagasy savent jongler entre vie professionnelle et vie privée.
Leur place en tant que mère de famille
La mère est la première responsable de l’éducation de ses descendants pour la société malagasy. Il y a celles qui prennent même des années sympathiques avant de se concentrer sur leur profession après leur accouchement. Une maman Malagasy privilégie son enfant.
« …harenako ny zanako… » (Littéralement : mon enfant est ma richesse.) Étant donné que leurs enfants sont leur première richesse, elles en prendront soin tout au long de leur vie.
C’est une richesse non cessible
« … nohon’ny zanako… » (Littéralement : à cause de mon enfant), cette phrase reviendra fréquemment auprès de la bouche de la plupart des femmes Malagasy actuelles. Le combat qu’elles mènent aujourd’hui, est pour assurer un avenir meilleur pour sa progéniture. L’amour inconditionnel qu’elles leur portent constitue sa principale source de motivation.
Elles n’hésiteront pas à y laisser la vie s’il le fallait. L’image de leader de ces femmes commence à se constater dans leurs foyers. Elles n’oublient pas cependant aussi le rôle d’une épouse. Mais, le nombre de femmes menant une vie monoparentale ne cesse de grimper depuis quelques années.
Les femmes malagasy : de plus en plus libres
Les femmes doivent leur liberté aux premières Malagasy qui ont eu l’audace d’affronter les préjugés, et notamment ceux de certains hommes machistes de la société. Autrefois, elles étaient traitées d’êtres indignes et même de folles. À présent, ces pionnières ont démontré qu’homme et femme peuvent et doivent jouir des mêmes libertés.
Sa voix compte désormais
La société accorde de plus en plus de rôles aux femmes Malagasy. Dans les organisations sociales, de plus en plus de femmes président des manifestations et autres conseils d’administrations. Elles participent ainsi librement à toutes les activités de la société malgache. Certains postes clés sont laissés à leur diligence au niveau de l’administration publique.
Dans le monde politique, le nombre de députés, de ministres femmes augmentent également. Seulement, aucune femme n’a pas encore été élue au rang de Président de la République, et ni au rang de Premier ministre. Un long chemin reste à parcourir pour arriver à ce stade. C’est plutôt au niveau des communes que nous rencontrons des femmes élues.
Elles mettent un accent sur la polyvalence
Les femmes Malagasy ne se limitent pas à un seul domaine. Beaucoup d’entre elles ont un goût pour l’aventure. Ce caractère audacieux les incite à s’ouvrir dans différents horizons. C’est cette ouverture qui ont fait d’elles, des femmes polyvalentes. Après tout, les médias et les autres formes de support restent accessibles pour qu’elles puissent se cultiver dans cette ère des NTIC.
Les femmes malagasy : indépendantes, mais pas solitaire !
Les femmes Malagasy sont plusieurs à être indépendantes, car elles sont maîtres de leur destiné. Elles n’acceptent plus d’être un pantin ou un objet qu’une autre personne pourrait détenir.
La solidarité féminine malagasy
Cette solidarité se présente sous différentes formes :
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L’accomplissement des activités communes ;
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L’appui aux plus défavorisés ;
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L’encadrement des jeunes ;
-
La relance des secteurs d’activité artisanale.
La violence : encore un combat de tous les jours pour un grand nombre
Pour bien d’autres femmes Malagasy, la confrontation avec tous les genres de violences demeure malheureusement présent dans leur quotidien. Elles peuvent se faire notamment frapper par leurs conjoints, elles peuvent faire l’objet de jugement parfois sexiste dû au manque d’éducation de d’une partie de la population. Elles font face à des violences verbales, mais aussi à des violences sexuelles.
Les femmes malagasy : la défense de leurs droits par l’État
À Madagascar, les membres du Gouvernement qui se sont succédé ont toujours pris en considération l’importance de défendre la gente féminine malagasy. Au début de l’année 2020, une loi relative à la violence basée sur la “Violence basée sur le genre” (VBG) a été promulguée pour affirmer cette idée de protection.
Plusieurs institutions défendent la cause des femmes
Désormais, la solidarité des femmes Malagasy a unit les groupes de femmes au sein de différentes institutions. Les associations qui œuvrent pour soutenir chaque guerrière à faire face au périple du quotidien ne cessent d’augmenter. Elles sont localisées dans les grandes villes de la Grande île (Antanarivo, Toamasina…).
Des centres ont aussi été mis en place dans presque toutes les régions. Ils défendent différentes causes pour garder une énorme bienveillance par rapport aux citoyens. Il y a ceux qui sont créé dans le but d’accompagner les mères célibataires, mais aussi d’assister celles qui sont dans le besoin. Plusieurs centres se concentrent sur l’éducation des jeunes et en particulier des jeunes filles afin de les accompagner dans leur projet futur.
Des programmes sont aussi lancés dans différents établissements afin de sensibiliser les jeunes comme les grands. Dans les écoles, l’enseignement de l’éducation civique devient obligatoire dans le but de vulgariser le droit de l’Homme. Dans le monde carcéral, les prisonnières peuvent suivre des programmes de réinsertion, afin de les réapprendre à vivre en harmonie avec la société.
C’est au niveau rural que les actions des ONG nationales et internationales se font plus ressenties concernant cette bonne cause.
Le Miralenta : l’égalité des droits
Les femmes Malagasy cherchent notamment à ce que les hommes et les femmes soient traités sur un même pied d’égalité malgré le Miralenta. Un poste ne devrait pas être attribué en fonction du sexe de chacun, mais au regard de leurs compétences respectives. Il existe encore celles pour qui la voix ne compte pas, celles qui ratent des opportunités juste parce qu’elles sont “femmes“.
Toutes ces injustices, quel que soient leurs formes, devront cesser pour que l’égalité des droits soit atteinte intégralement. Le chemin qui y mène est encore loin, mais arrivera le jour où le « miralenta » leur soit réellement appliqué à 100 %.
Les femmes Malagasy possèdent un charisme et une très grande valeur. Leur liberté est d’ores et déjà considérable. Elles commencent peu à peu s’épanouir sur le plan personnel et professionnel. Malgré leur conviction au travail et les difficultés qu’elles rencontrent, leurs enfants ainsi que l’harmonie de leurs foyers ne restent pas en retrait. Au dépit de tout, elles n’oublieront jamais qu’elles sont avant tout des femmes.
Texte by The Holy’s Treatment pour artsixMic
Vu dans Mada-actus.info
Les femmes malgaches représentent 50,2 % de la population.
Dans cette société qualifiée de matriarcale, les ratifications de conventions relatives à la promotion de l’égalité femme-homme sont aujourd’hui pléthoriques.
Depuis les années 2000, le pays dispose déjà d’une Politique Nationale de Promotion de la Femme qui a pour objectif de « lutter contre les violences faites aux femmes et aux adolescentes ».
Fin 2019, les députés ont adopté une loi sur les VBG (Violences basées sur le Genre), notamment les violences sexuelles, physiques et psychologiques exercées au sein de la famille.
En politique, du temps de la royauté, la femme malgache a pris une place prépondérante au sein du pouvoir. Parmi ces reines d’exception, on peut citer les Ranavalona I, II, et III dans l’Imerina et Ravahiny, Tsiomeko, Tsiresy dans le Boeny et dans le nord. L’analyse de la nature du pouvoir exercé par ces souveraines permet ainsi d’avancer que la société malgache ne fait pas obstacle à l’accès de la femme au pouvoir. D’ailleurs, notons que la parité au sein du gouvernement malgache est respectée.
Grâce à un tel cadre juridique et institutionnel, les inégalités du genre se sont alors minimisées bien qu’un faible pourcentage (16 %) de femmes malgaches subisse encore des violences (conjugales, viols, incestes…) au cours de sa vie. Cependant, lorsqu’on regarde les chiffres de plus près, on constate que le concept de violence a été déployé à l’extrême et il implique même les remarques désagréables et les tensions conjugales.
Source : https://mada-actus.info/social/derives-dangers-feminisme-madagascar/
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