Parlons de sexe en 2020, avec trois tendances émergentes que sont le rapport au corps, le sexe facteur de bien-être et la stigmatisation.
Dans une étude mondiale intitulée « Parlons de sexe en 2020 » menée par Badoo en collaboration avec Canopy Insight, la marque a mis en évidence trois tendances émergentes que sont le rapport au corps, le sexe facteur de bien-être et la stigmatisation.
L’étude révèle un décalage important entre les discours sociétaux qui prônent l’acceptation de soi, et sa propre perception dans la vie réelle. En effet, malgré les mouvements de plus en plus présents autour du « Body Positivisme », une majorité des personnes interrogées en France (64%) se sentent en insécurité par rapport à leur corps pendant les rapports sexuels. La raison ? Une comparaison trop fréquente avec les images que les médias, la culture populaire et les réseaux sociaux véhiculent.
51% des femmes ont déjà refusé un rapport sexuel parce qu’elles ne s’étaient pas épilées
Les complexes sont partout et l’on apprend d’ailleurs que 54% des Français se sont déjà posés des questions sur la taille ou la forme de leur sexe en se demandant même s’il était normal (60% des 18-23 ans contre 45% des 37-44 ans). La pilosité peut aussi être source de complexe puisque l’étude souligne que 51% des femmes ont déjà refusé un rapport sexuel parce qu’elles ne s’étaient pas épilées.
65% admettent qu’une période d’abstinence prolongée a un impact négatif sur leur bien-être !
Alors que le contexte actuel lié à la pandémie accentue les émotions négatives telles que l’angoisse ou l’anxiété, l’enquête démontre que le sexe représente une source essentielle de bien-être. 79% de Français sont d’accord pour dire qu’avoir un orgasme les détendra et améliorera leur humeur en cas de stress ou d’insomnie. 65% admettent même qu’une période d’abstinence prolongée a un impact négatif sur leur bien-être !
En ce qui concerne le plaisir en solo, l’étude souligne que la masturbation permet aux Français de mieux connaître leur corps. En effet, 74% des 37 à 44 ans, soit 7 personnes sur 10, estiment avoir appris à connaître leur corps, et à mieux définir leur préférence sexuelle, contre 62% des 18 à 24 ans.
46% d’entre eux se sentent honteux de pratiquer la masturbation
Cependant, en dépit des bénéfices évidents de cette pratique, un sentiment de honte entoure souvent cet acte. Presque la moitié des Français interrogés (46%) avouent se sentir honteux de se masturber. On apprend par ailleurs que 51% des gens mariés se sentiraient gênés d’évoquer ce sujet avec leur partenaire, de crainte que cela ne les vexe. Bien qu’il soit source de bien-être, le sexe crée tout de même quelques frustrations. Côté plaisir féminin d’abord, l’étude souligne que 51% des femmes admettent avoir moins d’orgasmes que leur partenaire. Parallèlement, 32% des Français avouent ressentir une pression relative à la fréquence de leurs rapports sexuels par semaine, selon les critères de la société.
Les rencontres et les échanges à distance se sont imposés de façon tout à fait normale dans un monde frappé par la pandémie. De son côté, l’industrie pornographique s’est aussi largement imposée comme une alternative aux relations physiques pendant le confinement. Mais 67% des Français estiment que la représentation du sexe qui y est faite peut conduire à une idée biaisée de ce que sont réellement les rapports sexuels. Par ailleurs, 36% des Français se sentiraient vexés ou offensés s’ils apprenaient que leur partenaire regarde du porno et 17%pensent que regarder des films X alors que l’on est en couple est comparable à de l’infidélité. D’autre part, l’étude révèle qu’un nombre surprenant de jeunes adultes refusent désormais de regarder du porno. 44% des 18 à 23 ans veulent arrêter ou ont arrêté d’en regarder. Les plus jeunes générations auraient-elles soif d’authenticité ?
“Nos recherches ont révélé des tendances et des récits émergents dans le débat mondial sur le sexe et ont mis en évidence un lien clair entre le sexe, le bien-être et la nécessité de considérer l’inclusion et la représentation du corps. Partout dans le monde, nous constatons une évolution lente mais constante vers une remise en cause des conceptions culturelles qui définissent ce que doit être un corps acceptable et désirable. Nous observons également un mouvement vers la priorité accordée au plaisir sexuel féminin“. Dr Victoria Gerstman, experte chez Canopy Insights
Badoo s’est associé à Canopy Insights pour révéler les tendances émergentes dans les conversations sur le sexe au Royaume-Uni, en Russie et au Brésil. L’étude de consommation a été réalisée par Dynata Research Panel du 25 août au 4 septembre 2020, avec un échantillon mondial de 5028 répondants âgés de 18 à 44 ans au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Russie et au Brésil. L’échantillon de Français interrogés est de 1011 personnes.
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