Marc Riboud, photographe plus que reporter a marqué la seconde moitié du 20e siècle par son regard profondément personnel sur le monde. L’exposition “HISTOIRES POSSIBLES” signe l’entrée de l’intégralité de son œuvre dans les collections nationales, conformément à son souhait.
Figure éminente de la photographie, Marc Riboud (1923-2016), a marqué la seconde moitié du 20e siècle par son regard profondément personnel sur le monde. Photographe plus que reporter, il laisse derrière lui plus de 50 000 photographies (négatifs, diapositives et épreuves sur papier) où l’Asie domine.
Qui d’entre nous ne s’identifie pas à telle ou telle image qu’il a toujours connue, et n’a le sentiment ainsi de feuilleter avec l’album du monde celui de sa famille ? De l’immédiat après-guerre à la Chine atemporelle des monts Huang Shan, c’est à un parcours de plus de cinquante ans sur tous les continents, avec une place privilégiée pour l’Asie, qu’invite cette exposition rétrospective sur l’œuvre de Marc Riboud.
Marc Riboud pratiquait son métier de photographe en solitaire, voyageant souvent seul, avec de longues journées de marche en silence, concentré sur ce qu’il voyait. Il avait quelques amis, peu nombreux et toujours les mêmes avec qui il partageait ses passions : l’Asie, l’évolution de la Chine, la photographie, etc. Occasionnels compagnons de voyage, comme Anne Philipe à Xi’An ou sur les hauts plateaux tibétains, ou encore Sarah Moon et Robert Delpire à Huang Shan, il aimait les retrouver au retour et travailler avec eux à un livre ou à une exposition. Le travail était à la fois le centre de sa vie et le lien qui le reliait à ses amis de toujours, Henri CartierBresson, Jean Daniel, Claude Roy…
« Je photographie comme le musicien chantonne. Regarder est une respiration et, quand le hasard est avec moi et qu’une bonne photo m’est donnée, le bonheur n’est pas loin. » Marc Riboud
Marc Riboud, nous a emmenés avec lui pendant toute la seconde moitié du 20e siècle, là où l’entraînaient sa curiosité et sa recherche de surprises et de beauté. On le suit d’abord sur la route qui le mène d’Istanbul à Calcutta, puis en Chine, alors terra incognita, en Afrique et en Algérie au moment des indépendances, mais aussi au Vietnam pendant la guerre, au Cambodge…, captant ici et là des images qui se fixent dans notre mémoire comme cette Jeune Fille à la fleur (1967), symbole de l’aspiration à la paix.
L’exposition au Musée national des arts asiatiques – Guimet, consacrée au photographe Marc Riboud marque l’entrée de l’intégralité de son œuvre dans les collections nationales, conformément à son souhait.
La planche contact du film de la tour Eiffel. C’est Robert Capa qui aidera Riboud a choisir la photo du peintre et à la vendre au magazine Life – Photo Marc Riboud – @XAVIER BARRAL ou EDITIONS XAVIER BARRAL – Source : Libération – https://exb.fr/img/medias/1368519643-2013-05-11-LIBERATION-SUPPLEMENT.pdf
Marc Riboud : HISTOIRES POSSIBLES
Exposition du 16 décembre 2020 au 3 mai 2021
Musée national des arts asiatiques – Guimet
6, place d’Iéna
75116 Paris
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