Dans son livre, “Y a-t-il de bons dictateurs ? Mussolini, une amnésie historique !“, l’historien Francesco Filippi taille en pièces le fascisme italien.
Benito Mussolini né le 29 juillet 1883 à Predappio (Italie) est mort le 28 avril 1945 à Mezzegra (Italie), il est l’inventeur du “fascisme“, et il deviendra en 1922 président du Conseil.
A la tête du gouvernement, il mettra en place une dictature au sein de laquelle il aura les pleins pouvoirs, et il fera interdire tous les partis politiques autres que le sien. La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, et les conseils municipaux supprimés.
1943
L’Italie, alliée de l’Allemagne, est envahie par les Alliés en 1943 et le Grand Conseil fasciste contraint Mussolini à démissionner. Mussolini est arrêté en juillet 1943 et il est transféré sur l’île de Ponza. En septembre 1943, un commando SS libère Mussolini. Cette évasion lui permet de recréer un nouvel État fasciste à Salo, au nord de l’Italie. Il est placé sous les autorités allemandes. L’Italie, a signé de son côté l’armistice avec les forces alliées le 3 septembre 1943. La République fasciste italienne de Salo s’effondre lors de la débâcle allemande du printemps 1945. Benito Mussolini est arrêté en tentant de passer en Suisse et lui et sa maîtresse Clara sont exécutés par des partisans italiens le 27 avril. Deux jours plus tard, Hitler et Eva Braun se suicideront dans leur bunker berlinois.
Historien italien de 39 ans, Francesco Filippi est spécialiste de l’histoire des mentalités. Il collabore à l’association Deina qui sensibilise les étudiants italiens à la déportation des Juifs. Y a-t-il de bons dictateurs ? est son premier ouvrage traduit en français.
“Les nostalgiques n’en démordent pas : le fascisme avait ses bons côtés.”
Mussolini aurait donné un toit à chaque Italien, tout en redressant l’économie du pays. Incorruptible défenseur de la justice, il se serait dressé contre la mafia et fait un devoir de protéger les Juifs de l’Allemagne nazie. Ce brillant chef de guerre, féministe dans l’âme, aurait finalement été un grand dirigeant et un «bon» dictateur, quasi humaniste.
On prête aujourd’hui tout et n’importe quoi au régime fasciste, jusqu’à l’exceptionnelle ponctualité des trains ! Les nostalgiques n’en démordent pas : le fascisme avait ses bons côtés.
À l’heure où la démocratie semble en panne, Francesco Filippi s’attaque à tous les mythes entourant le fascisme et nous propose un salutaire manuel d’autodéfense politique. Dans son livre “Y a-t-il de bons dictateurs ? Mussolini, une amnésie historique“, il y démonte toutes les fake news construites autour de l’œuvre du tyran, et met fin à la légende du bon dictateur.
- Broché : 208 pages
- Editeur : VUIBERT (9 septembre 2020)
- Collection : LA LIBRAIRIE VU
- Langue : Français
- ISBN-10 : 231110330X
- ISBN-13 : 978-2311103304
A voir aussi sur artsixMic :
She Said de Megan Twohey et Jodi Kantor
Georges Duby – Sur les traces de nos peurs – aux éditions Textuel
Black Manoo de Gauz au Nouvel Attila
Colombe Blanche par Pénélope et Levent Beskardès
Billie Eilish : La biographie non officielle !
L’Abécédaire célèbre vingt ans de créations de Victoire de Castellane chez Dior
Dzvinka Matiyash : Histoires sur les roses, la pluie et le sel
Docteur Gérald Kierzek : Coronavirus Comment se protéger ?
Djamila Ribeiro : Petit manuel antiraciste et féministe
BlackPink les reines de la K-pop d’Adrian Besley
Jimi Hendrix : Requiem électrique
La Villette et le Nord-Est Parisien aux éditions le Petit Futé
Lautrec et Valadon : Le Montmartre de la Belle Epoque
Christelle Crosnier et Sandra Lou présentent Power Attitude
Love et sexe : Amour, bordel de vie de Dorothée Lancelot
Le Sexe selon Maïa : Et si on décomplexait notre sexualité ?
Le Sexe Polémique : Quand la paranoïa s’empare des campus américains by Laura Kipnis
Les Carnets d’alerte de Juliette Duquesne et de Pierre Rabhi