La Galerie Catherine Issert, qui célèbre cette année ses 45 ans, présente une exposition consacrée au travail de Jean Charles Blais.
Depuis ses premières expositions en 1975, Catherine Issert s’est attachée à développer une programmation artistique tournée vers la scène internationale. Dès 1976, la galerie participe à la FIAC et depuis aux Foires Internationales telles qu’Artissima, Art Genève, Art MonteCarlo, et Drawing Now. Depuis elle représente un grand nombre d’artistes internationaux avec qui elle entretient de fortes relations sur la durée. Peu de courants majeurs apparus depuis les années 1960 auront échappé à son attention.
Aujourd’hui toujours attentive à la création contemporaine internationale, la galerie Catherine Issert continue à enrichir son programme en collaborant notamment avec l’artiste coréenne Minjung Kim ou l’artiste tchèque Vladimir Skoda.
Jusqu’au 19 septembre 2020, la Galerie Catherine Issert, qui célèbre cette année ses 45 ans, présente une exposition consacrée au travail de Jean Charles Blais, qui s’est fait connaître dans les années quatre-vingt pour ses peintures sur affiches arrachées.
Comme une plongée dans la praxis de l’artiste, cette nouvelle exposition sera l’occasion de présenter les œuvres les plus récentes de Jean Charles Blais, des peintures inédites qui tissent des formes et des tournures inattendues avec son travail antérieur. Né en 1956 à Rennes, il vit et travaille à Paris et à Vence.
L’apparition publique du travail deson travail a lieu au début des années 1980 avec des tableaux peints sur des matériaux de récupération et particulièrement des affiches arrachées. Sa première exposition personnelle au CAPC de Bordeaux en 1982 sera suivie de nombreuses présentations dans les galeries : Yvon Lambert à Paris, Léo Castelli à New York, Buchmann à Bâle, Catherine Issert à Saint-Paul et Kenji Taki à Tokyo. En 1987, une exposition personnelle lui est consacrée au Centre Pompidou à Paris.
Jean Charles Blais aime à expérimenter « la persistance, la résistance à l’évanouissement des formes » et pour cela, joue des limites de la figure et de la composition. Quelle que soit sa plastique, elle revient toujours à la même intention, celle de déclencher un récit par l’apparition d’une forme, celle-ci pouvant être à peine esquissée ou au contraire totalement construite. Investissant l’atelier comme un laboratoire, Jean Charles Blais conduit ses recherches en se laissant guider par les médiums et les procédés, avec au centre de ses préoccupations, le corps et sa représentation, la fragmentation, le renversement, le positif et le négatif, l’absence.
En 1984, il déclarait : « Ce n’est ni la réflexion théorique, ni la définition d’un discours énoncé dans l’ordre de la pensée critique qui suscite l’évolution de ma peinture. Je travaille en ayant une grande confiance dans le processus de la peinture. »
Jean Charles Blais à la Galerie Catherine Issert
Exposition jusqu’au 19 septembre 2020
Galerie Catherine Issert
2 route des Serres
06570 Saint-Paul de Vence
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