Aujourd’hui, LA JEANNE se revendique « interprète » et considère qu’elle est au service de la musique et tout comme la comédienne qu’elle est aussi, des textes. Son talent de chanteuse, elle l’a acquis au fil du temps à la maison, avec ses frères (tous musiciens) et sa maman qui écoute et chante toute la journée les chansons d’Aznavour, Brassens, Brel ou Souchon mais aussi beaucoup de musique brésilienne. « Sur scène, j’ai l’impression de me retrouver en famille » déclare La Jeanne qui ajoute « lorsque je chante en studio ou sur scène, je tente de m’approcher, de toucher, ce que je suis vraiment (…) en sortant de l’enfance on s’éloigne tellement de soi ! (…) Je pense que les gens attendent ce genre de vérité et lorsqu’on y arrive, ils vous le rendent à la puissance 10. C’est cette énergie-là que j’aime et que je recherche. »
La Jeanne est actuellement en train de mettre au point son nouveau spectacle en trio avec Pablo Penamaria à la guitare, percussions et clarinette et Guylaine Léori à l’accordéon. Elle sera en résidence du 23 au 27 septembre à l’Estival présentera cette création notamment le 27 septembre au Théâtre Alexandre Dumas de St Germain en Laye, le 10 octobre au Sentier des Halles à Paris et le 29 novembre à La Reine Blanche (Paris) dans le cadre du festival Fédéchansons.
Avec La Jeanne, la chanson française prends des couleurs latines grâce à la voix charnelle de la comédienne Jane Bréduillard. Sous une apparente légèreté, il y a chez La Jeanne toute l’élégance de mélodies finement ciselées, toute l’exigence de mots choisis qui font sens et une interprétation engagée. Un contraste saisissant entre la nostalgie des textes et le soleil des rythmes, entre un univers coloré, souriant, et une voix profonde. On retrouve chez La Jeanne toutes ces choses qui rendent la chanson française belle et vivante. Le projet La Jeanne est né en 2007 de la rencontre entre Jane Bréduillard, et le musicien Robert Baccherini. Fasciné par le timbre de voix et la présence de Jane, Robert Baccherini lui compose un répertoire de chansons mises en musique par une équipe de musiciens particulièrement chevronnés. On découvre aujourd’hui le premier extrait de La Jeanne : l’envoûtant I don’t know why.
Dans l’univers de la nouvelle scène française indépendante, La Jeanne apporte une teinte des plus originales avec ses chansons romantiques aux couleurs latines et sa voix chaleureuse, profonde, quelque part entre Luz Casal et Vaya con Dios.
Mais revenons au début de l’histoire. Nous sommes en 2007 en Avignon où la jeune et fascinante Jane Bréduillard prépare pour le festival « off » son propre spectacle en hommage à Raymond Devos « De vos à moi », un solo où elle joue, chante et danse et qui est programmé depuis lors partout en France. En même temps elle répète une pièce (toujours pour le « off ») de Nelson Rodriguez, Valse N°6, un « one woman show » où elle combine ses talents de comédienne et de musicienne en interprétant au piano la célèbre valse de Chopin. Le metteur en scène (Alain Igonet) a besoin d’une bande son et fait appel à un certain Roberto Baccherini. Fasciné par le timbre de voix et la présence de Jane, ce dernier l’invite à venir faire quelques essais dans son studio.
Baccherini, le guitariste baroudeur, n’est pas un « bleu ». A 15 ans il connait déjà tout son Brassens par cœur et à 20 ans il rencontre la sauvage Béatrice Tékielski et fonde avec elle le groupe Mama Béa Tekielski + Ego. Il devient ensuite son réalisateur et compositeur. A Paris, ils se produisent à L’Olympia ou à Bobino et participent à la fête de l’Huma (grande scène), au Printemps de Bourges ou aux Francofolies et parcourent les pays francophones pendant 12 ans (1500 concerts). Fatigué par les tournées et le showbiz, Baccherini se retire dans son studio pour composer des musiques films et de documentaires tels que les « Combattants de l’ombre » rediffusés cet été sur ARTE.
En 2007 donc, Robert et Jane commencent un travail qui va durer 5 ans ! Au départ, Baccherini appelle les auteurs Nathalie Kaufmann et Emilie Mouret. Toutes deux se glissent dans la peau de Jane et lui écrivent des textes qui lui collent à la peau, à l’instar de « Je n’appartiens qu’à moi » où elles ont su saisir son désir d’indépendance et son envie de sortir des clichés de la vie, de l’amour… Un fois les textes peaufinés et les structures des chansons mises au point, vient le temps des musiciens : Alain Musichini à l’accordéon (Reggiani, Lenorman, Guichard…), Freddy Simbolotti à la basse (IAM – concert des pyramides 2008, Akhenaton, Raoul Petite, Royal de Luxe…) et Stéphane Sokcik à la batterie (Gérard Yung, Claude Barzorri, Luberon Jazz Quartet…) apportent à cet édifice leur propre monde et grâce à eux, cet univers musical si particulier prend forme. Puis viennent les premiers concerts pour « roder tout ça sur scène » (près de 100 dates depuis 2010). C’est à ce moment-là que Jane Bréduillard devient LA JEANNE, surnom que lui donnent les musiciens. Viennent ensuite les guitares latines, les cuivres (sax, trompette et clarinette) et les cordes (violoncelle, alto et violon) pour ajouter les dernières couleurs au tableau, le tout mixé par les doigts experts de Frank Redlich (Enzo Enzo, Louis Chedid, Wriggles…).
Au final, nous nous retrouvons avec un cocktail de rythmes et de mélodies d’inspiration latine (cumbia, boléro, rumba…) à la sauce italienne (Paolo Conte n’est pas bien loin…) et un soupçon de musique de l’Est (Goran Bregovic).
Prochains CONCERTS
- 07/09 : Avignon – Cultura Sorgues (showcase) 15h30
- 07/09 : Avignon – Théâtre des Carmes 20h30
- 27/09 : St Germain en Laye – L’Estival (Théâtre Alexandre Dumas) 20h
- 05/10 : St Germain en Laye – Vitrine découverte de l’Estival 14h
- 10/10 : Paris – Sentier des Halles 20H (1ère partie Pauline Paris)
- 29/10 : Paris – Chanson Française en Sorbonne
- 06/11 : Lempdes (63) – La 2Deuche 20h
- 19/11 : Paris – La Reine Blanche (Festival Fédéchansons) 19h
- 22/11 : Beaucourt (90) – MPT G. Brassens (en 1ère partie de Loïc Lantoine) 20h
- Le site de la Jeanne : www.la-jeanne.com
La Jeanne “I don’t know why”