Située sur la place où sont nés Charles Nodier et les frères Lumière et où vécut Gustave Courbet, la maison natale de Victor Hugo de Besançon présente une exposition mettant en scène 16 portraits de femmes qui ont compté dans la vie du célèbre écrivain. Jean-Marc Hovasse, chercheur au CNRS et spécialiste d’Hugo a souhaité organiser cette exposition pour rétablir la vérité quant à la réputation de séducteur et d’homme aux aventures par milliers qui colle à Hugo, avec toutes les bonnes ou comédiennes qui passaient à sa portée. “Jamais une femme dans l’entourage de Victor Hugo ne s’est plainte de lui. Il ne faut pas croire qu’il sautait sur tout ce qui bougeait comme on a pu l’écrire, c’est absurde” explique-t-il.
L’exposition met donc en valeur les femmes de la famille, de la mère à la fille, en passant par ses deux grandes rencontres. Adèle Fouchet, camarade de jeu de son enfance qu’il épousera à l’âge de 20 ans, et Juliette Drouet, sa fidèle maîtresse.
“Il ne réussissait pas à quitter les femmes qu’il avait aimé. C’est une constante pendant toute sa vie, il faut une catastrophe pour qu’il se sépare d’une femme qu’il a connu” dit encore Jean-Marc Hovasse.
L’exposition rappelle les prises de positions de l’écrivain pour les droits des femmes, montre quelques exemples de correspondances et surtout met en valeur certaines citations de Victor Hugo montrant son intérêt pour les femmes avec quelques ambiguïtés et parmi lesquelles on peut citer :
“On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu’on aimera et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime.”
“Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme.”
“Je pense des femmes comme Vauban des citadelles : toutes sont faites pour être prises. Toute la question est dans le nombre de jours de tranchées.”
“Les femmes de Victor Hugo” jusqu’au 27 septembre 2015
140 Grande rue à 25000 Besançon
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