Du 11 au 21 septembre, le restaurant gastronomique éphémère de la Biennale des Antiquaires rouvre ses portes pour une programmation anniversaire exceptionnelle : 10 Chefs Relais & Châteaux français y exprimeront leur art de la haute gastronomie et fêteront les 60 ans de la grande famille Relais & Châteaux. L’art du bon goût sera fêté sous la nef de verre du Grand Palais qui accueille la XXVIIe édition de la Biennale des Antiquaires dans un décor signé par le décorateur Jacques Grange mettant en scène les jardins de Versailles. Chaque jour, à midi comme les soirs de nocturne, un Chef Relais & Châteaux signera un menu exclusif qui sera orchestré par Potel et Chabot..
Guy Martin (Le Grand Véfour, Paris) – jeudi 11 septembre
Mauro Collagreco (Restaurant Mirazur, Menton) – vendredi 12 septembre
Michel Rochedy et Stéphane Buron (Le Chabichou, Courchevel) – samedi 13 septembre
Philippe Mille (Domaine Les Crayères, Reims) – dimanche 14 septembre
Jean-Michel Lorain (La Côte Saint Jacques & Spa, Joigny) – lundi 15 septembre
Emmanuel Renaut (Flocons de Sel, Megève) – mardi 16 septembre
Michel Roth (le Ritz, Paris) – mercredi 17 septembre
Régis Marcon (Hôtel et Restaurant Régis & Jacques Marcon, Saint-Bonnet-le-Froid) – jeudi 18 septembre
Gilles Tournadre (Restaurant Gill, Rouen) – vendredi 19 septembre
Patrick Henriroux (La Pyramide, Vienne) – samedi 20 septembre
Jean-André Charial (Oustau de Baumanière, Les Baux-de-Provence) – dimanche 21 septembre
Guy Martin
Fils de Savoyard, autodidacte et homme de passion, Guy Martin, s’émerveille de tout et nourrit son inspiration a des sources aussi diverses qu’étonnantes : souvenirs de voyages, couleurs, senteurs, sensations, émotions, lui inspirent des recettes classiques mais inventives et gaies aux associations goûteuses et aux saveurs délicates. Sa cuisine, empreinte de poésie, d’insouciance et de générosité, fait vagabonder sur les chemins buissonniers du plaisir culinaire. Chaque plat ou se mêlent tradition et modernité est une découverte et une incitation aux rêves. Les nombreuses distinctions du chef n’altèrent en rien sa « marque » profondément atypique dont il signe le joyau de la restauration parisienne qu’est le Grand Véfour.
Mauro Colagreco
Il a choisi la cuisine comme moyen d’expression en Argentine, son pays natal, où il a grandi dans une famille qui a toujours cultivé une ambiance de bonne table. Passionné par les voyages, partisan du sac à dos, il a traversé son pays, l’Amérique latine et les Caraïbes ou il a été pétri des goûts et des différentes traditions culinaires. Formé à Buenos Aires puis à la Rochelle, il travaille auprès des grands noms de la gastronomie française comme Bernard Loiseau, Alain Passard, Alain Ducasse et Guy Martin. Après 6 mois d’ouverture de son propre restaurant, Restaurant Mirazur, il obtient la reconnaissance du Gault et Millau avec le prix de la révélation de l’année, suivi par la 1ère étoile en 10 mois seulement et obtient la seconde en 2012. Il développe une cuisine gastronomique créative tout en sublimant la cuisine Méditerranéenne à deux enjambées de l’ancien poste frontière qui sépare la France de l’Italie.
Michel Rochedy et Stéphane Buron
Pour Michel Rochedy sa vocation est née en Ardèche, en observant les faitouts fumants sur les fourneaux de l’auberge familiale. La famille, c’est elle qui l’a porté au sommet. La sienne mais aussi celle de la haute gastronomie : Pic à Valence, La Tour d’Argent à Paris, Le Vivarois à Paris, Gaston Lenôtre à Plaisir… jusqu’aux Cimes Blanches à Courchevel 1650, là où il a rencontré Maryse, son épouse avec qui il va ouvrir Le Chabichou. En 1963, ce modeste hôtel, idéalement situé au pied des pistes, ne compte que 9 chambres. Cinquante ans plus tard, derrière sa façade blanche typique, ce beau chalet en abrite 25, auxquelles s’ajoutent un spa de plus de 1100m2, un bistrot Le Chabotté et une table gastronomique. Dans chaque assiette, avec l’aide de Stéphane Buron, Meilleur Ouvrier de France qui les a rejoint il y a presque 30 ans, il veille à magnifier les beaux produits de terroir, qu’ils soient simples ou nobles, mais toujours avec le plus grand respect. Une cuisine de coeur, très épurée.
Philippe Mille
Attendu depuis longtemps au devant de la scène, Philippe Mille prend le premier rôle dans les cuisines du Domaine Les Crayères en janvier 2010. Quatre ans après son arrivée au Domaine, la cuisine de Philippe Mille est déjà saluée par ses pères. Il obtient l’un des plus beaux titres de la gastronomie française en étant sacré Meilleur Ouvrier de France 2011, et offre au restaurant Le Parc, deux étoiles au Guide Michelin en 2 ans ! À 39 ans, cet espoir de la grande cuisine détient toutes les armes et le talent pour relever ce défi. Sa solide expérience forgée auprès de plusieurs Meilleurs Ouvriers est la meilleure garantie pour créer ce qu’il nomme « une cuisine de cuisinier », lisible et sincère, construite autour des trois pivots que sont le produit, la cuisson et l’assaisonnement.
Jean-Michel Lorain
L’amour de la gastronomie, il l’a reçu en héritage : littéralement élevé en cuisine, à l’ombre de sa grand-mère, qui a créé la Côte Saint Jacques, et de ses parents dont il observait, admiratif, les moindres gestes. Jean-Michel Lorain, formé auprès de Troisgros, puis au Taillevent à Paris et chez Girardet à Crissier, a reçu depuis nombre de récompenses consacrant son savoir-faire. Il poursuit ainsi une belle histoire de famille qui a abouti à l’une des plus belles tables de Bourgogne et de France. Si l’on se risque à définir sa cuisine, ces quelques mots viennent en tête : Créativité, Simplicité, Voyage, Respect des produits, Texture, Ludique.
Emmanuel Renaut
Meilleur Ouvrier de France et Compagnon du Tour de France, Emmanuel Renaut a obtenu une troisième étoile au Guide Michelin. Formé à Paris, il démarre sa carrière au restaurant de l’hôtel Crillon, auprès de Christian Constant, faisant équipe avec, entre autres, Yves Camdeborde, Eric Frechon… Il rejoint ensuite Marc Veyrat à l’Auberge de l’Eridan, qu’il seconde en cuisine durant sept ans. Cette expérience est entrecoupée par un passage chez le Chef Yves Thuriès. Après un séjour à Londres, où il dirige la cuisine du Claridge’s, il retourne vers la montagne et s’installe à Megève, il y a dix ans. Il y crée son restaurant « Flocons de Sel ». Il développe aujourd’hui de nouveaux services pour ses hôtes au sein de son nouvel établissement sur les hauteurs de Megève : cours de cuisine, hébergement et espace Détente Luxe. Sa cuisine est à son image : gourmande, vive, colorée, attachante, actuelle.
Régis Marcon
Tout commence en 1948 quand Marie Louise et Joannès Marcon viennent s’installer à St Bonnet le Froid. Joannès, marchand de vin, disparaîtra trés tôt emporté par la maladie. Marie-Louise, cuisinière, va s’occuper de l’Auberge des Cimes pendant de longues années tout en éduquant ses sept enfants. C’est en 1979 que Régis, le dernier de ses fils, reprend le flambeau avec son épouse Michèle. Une grande famille va naître avec quatre enfants : Jacques, Marie, Thomas et Paul. Depuis plus de 30 ans, l’Auberge des Cimes n’a eu de cesse de se développer afin d’apporter de la nouveauté et un meilleur service à ses clients souvent habitués comme la création de douze chambres, Hôtel Le Clos des Cimes, la création du restaurant gastronomique “Régis et Jacques Marcon” sur la colline, l’aménagement d’une boulangerie-pâtisserie La Chanterelle et l’obtention l’Ecolabel Européeen.
Gilles Tournadre
Tout le prédestinait à devenir chef de cuisine : fils et petit fils de pâtissier, il était déjà habitué à la rigueur. La cuisine, c’était presque plus facile… À 16 ans, il entre à la Couronne à Rouen, l’institution de la place du Vieux Marché. Il y a fait 3 ans d’apprentissage « à la dure » puis il entame un tour de France pour parfaire sa formation. En 1984, il s’installe dans sa ville natale. Il ouvre un petit restaurant rue de Saint Nicolas, au pied de la cathédrale. Avec son épouse Sylvie, ils décident d’agrandir leur domaine en déménageant sur les quais, où ils donnent le meilleur d’eux mêmes face à la Seine. Progressiste, il ajoute une touche personnelle au registre local. Depuis toujours, il a su adapter la recette du traditionnel canard au sang. Sa cuisine se résume en deux traits : fraîcheur et respect du produit.
Patrick Henriroux
Fils de paysans Haut Saônois, Patrick Henriroux a trouvé très tôt sa vocation. A l’âge de 10 ans, il apprend la rigueur et l’amour des bonnes choses avec son oncle, professeur de cuisine. A trente ans, il prend les commandes de la Pyramide, une Maison historique depuis que Fernand Point en assura la renommée. Le pari est d’envergure mais la maison est rapidement couronnée de succès avec une puis deux étoiles au guide Michelin. La cuisine de Patrick Henriroux reste respectueuse des traditions comme des produits de la vallée du Rhône, ses légumes en particulier. Il n’en oublie pas pour autant notre époque, en misant sur des techniques modernes, une esthétique soignée et quelques touches d’ailleurs. Une formule on ne peut plus gourmande et saluée : fait rare, cela fait 20 ans que la Pyramide arbore ses 2 macarons.
Jean-André Charial
Tout juste diplômé d’HEC, Jean-André Charial préfère suivre l’exemple de son grand-père, Raymond Thuillier, ex-assureur devenu chef hors pair. La complicité entre les deux hommes dure plus de vingt ans et ils sauront faire de leur différence de générations un atout contribuant à faire connaître aux quatre coins du monde leur sens de la perfection et leur amour de la terre. Pierre et Jean Troisgros, Alain Chapel, Marc Haeberlin, Paul Bocuse… le prédestinent quant à eux à une cuisine classique d’excellence, le soleil en plus. Jean-André Charial veille, depuis près de trente-cinq ans sur son établissement de Provence, l’Oustau de Baumanière, où se côtoient tradition provençale et raffinement d’une très grande table française.
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